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Canadian Historic Sites: Occasional Papers in Archaeology and History No. 17



The Halifax Citadel, 1825-60: A Narrative and Structural History

by John Joseph Greenough

Sommaire

Entre 1749 et 1825 furent présentés maints projets de forteresse permanente sur la colline de la Citadelle à Halifax, et trois ouvrages temporaires effectivement érigés mais vite tombés en ruine.

En 1825, une commission d'ingénieurs militaires, dirigée par Sir James Carmichael Smyth, étudia les ouvrages défensifs de l'Amérique du Nord britannique, puis formula nombre de recommandations détaillées dont celle d'un ouvrage permanent sur la colline de la Citadelle. Après de longues délibérations, le gouvernement britannique finit par accepter quelques-unes des recommandations de la commission Smyth, dont le projet de la colline de la Citadelle. Approuvé a l'été 1828, le projet fut presque aussitôt mis en chantier.

Le projet initial prévoyait six ans de travaux au coût de £116,000. Mais les plans primitifs n'allaient pas et la proposition de réviser la façade est de l'ouvrage bouleversa gravement le calendrier d'exécution. Dès 1834, les travaux avaient pratiquement cessé et une longue lutte s'engagea entre le Génie et l'Intendance. Ce n'est qu'en 1838 que les plans définitifs de l'ouvrage furent enfin approuvés. On les modifia par la suite pour accroître l'efficacité de la forteresse qui, enfin, en 1846 semblait presque achevée.

Le plan original subit deux principales modifications: la construction d'un redan sur la façade est de l'ouvrage et l'affectation de casemates au logement. Vers 1848, on se rendit à la pénible évidence du manque d'étanchéite de ces dernières, et il fallut huit ans pour y remédier; d'autres éléments de la Citadelle, notamment le cavalier et certaines escarpes, menacaient alors de s'effondrer. Pendant les dernières années de construction, on tenta presque désespérément de corriger les défauts de la forteresse. Certaines parties, le glacis par exemple, demeurèrent inachevées.

Même avant terme, les progrès de l'art militaire avaient dépassé la Citadelle. Les premiers canons rayés reçurent le baptême de feu au cours d'un siège pendant la guerre de Crimée. Pendant la décennie suivante, l'apparition de navires de guerre cuirassés, de gros canons lisses et de pièces d'artillerie à chargement par la bouche et la culasse modifièrent radicalement toute la stratégie des fortifications permanentes. En 1870, les batteries du port étaient devenues, selon toute apparence, les ouvrages défensifs les plus importants d'Halifax, et même si la Citadelle fut, à un moment, partiellement réarmée pour défendre le port, elle n'importait guère plus à la protection de la ville. A la fin des années 1870, elle se trouvait complètement désuète.



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Last Updated: 2006-10-24 To the top
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