Parks Canada History
Résumés parc

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Nouveau-Brunswick

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Tous les textes et photos sont la propriété de Parcs Canada ou le Répertoire canadien des lieux patrimoniaux (Sauf indication contraire) et ont été extraites de l'une ou l'autre Parcs Canada ou Lieux patrimoniaux du Canada. Les parcs avec un fond gris sont gérés par Parcs Canada.



©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, HRS 0544, 1993
Lieu historique national du Canada 1 Chipman Hill
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le 1, Chipman Hill est une maison en rangée en brique datant du milieu du 19e siècle.Elle est située au sommet de la colline Chipman Hill dans l'arrondissement historique du centre-ville de Saint-Jean.

Le 1, Chipman Hill a été désigné lieu historique national en 1984 en raison de l'importance et de la diversité des peintures en trompe-l'oeil de son intérieur.

Cet intérieur rare constitue un des premiers exemples des peintures artistiques pour orner les murs et plafonds des maisons cossues de la bourgeoisie à la fin du 19e siècle. Ces peintures de la fin de l'époque victorienne (probablement les années 1870) créent l'illusion de textures et de profondeurs, imitent des matériaux et reproduisent des motifs traditionnels.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1990
Lieu historique national du Canada de l'Ancienne-Résidence-du-Gouverneur
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Ancien-Hôtel-du-Gouverneur est une grande résidence en pierre de style palladien où habite le lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick. Cet hôtel est situé chemin Woodstock, dans un site de 4.5 hectares (11 acres) de superficie, juste à l'ouest du centre de Fredericton, sur les rives de la rivière Saint-Jean.

Le lieu historique national du Canada de l'Ancien-Hôtel-du-Gouverneur a été conçu par J.W. Woolford, un concepteur et artiste anglais. Construit de 1826 à 1828 comme résidence du gouverneur de la colonie du Nouveau-Brunswick, il remplaçait une résidence du gouverneur plus ancienne (de 1787) détruite par un incendie. Une rencontre historique y a eu lieu le 7 avril 1866, alors que le gouverneur Arthur Gordon a pavé la voie de la Confédération avec le Premier ministre Albert J. Smith. Les gouverneurs, puis les lieutenants-gouverneurs du Nouveau-Brunswick y ont résidé jusqu'en 1893, date à laquelle on leur a construit une nouvelle résidence. L'édifice est devenu par la suite un hôpital pour les anciens combattants, puis, de 1932 à 1988, il a abrité le siège social de la division J de la GRC. Restauré depuis, il est redevenu la résidence du lieutenant-gouverneur.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada de l'Ancien-Hôtel-du-Gouverneur a trait à son rôle fonctionnel de résidence officielle (de 1828 à 1893, et de 1988 à aujourd'hui), à son architecture de style palladien, et au fait qu'un événement important de l'histoire canadienne y a pris place. De plus, sa situation et son cadre augmentent cette valeur patrimoniale.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Katherine Spencer-Ross, 1994
Lieu historique national du Canada de l'Arrondissement-Historique-de-Marysville
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Marysville est une ancienne communauté industrielle, aujourd’hui résidentielle, comprenant une filature de coton restaurée du XIXe siècle, d’anciens magasins et de nombreux logements qui subsistent. L’arrondissement est situé sur les rives de la rivière Nashwaak, aux abords de la ville de Fredericton. Les bâtiments sont disposés autour de l’ancienne filature, et l’ancienne zone commerciale se trouve à proximité. Les maisons en rangée en brique et les maisons jumelées prédominent, et sont concentrées le long du côté est de la rivière. Les principales ressources comprennent la filature de coton en brique de la fin du XIXe siècle, restaurée; les immeubles locatifs en brique à proximité (39 duplex, 14 maisons individuelles et une ancienne pension endommagée par le feu); 11 duplex à ossature de bois sur la rive est; deux anciennes maisons de commerçant et un ancien magasin sur les rues Mill et Canada; et 19 propriétés résidentielles, destinées autrefois aux gestionnaires, le long de la rue Canada.

L’arrondissement historique de Marysville a été désigné lieu historique national en tant qu’exemple rare d’une ville de compagnie à industrie unique du XIXe siècle, avec son usine et ses logements fournis par la compagnie; en tant qu’arrondissement historique comprenant un éventail complet d’installations communautaires, notamment des bâtiments industriels, commerciaux et résidentiels, construits entre 1840 et 1890 environ; et parce qu’il conserve dans une grande mesure son apparence et son caractère du XIXe siècle. L’endroit est également associé à deux importants thèmes historiques qu’il illustre : le commerce des produits de première nécessité, et le développement industriel du Canada dans le cadre de la Politique nationale. L’ancienne filature de coton de Marysville a également reçu une désignation individuelle en tant que lieu historique national.

Marysville a d’abord été une communauté d’exploitation forestière, avec une scierie sur la rive ouest de la rivière Nashwaak, et une rangée d’habitations pour les travailleurs sur la rive opposée. Les duplex de la « rangée blanche » sur la rue River témoignent de cette époque aux environs des années 1840.

En 1862, Alexander « Boss » Gibson a acheté la propriété de la scierie, lui donnant le nom de Marysville et y ajoutant des installations manufacturières, des habitations et une zone commerciale. Un magasin à ossature de bois et neuf maisons dans le secteur de Nob Hill témoignent de l’époque de la scierie de Gibson. Le dessin et les matériaux de ces bâtiments sont typiques des habitations construites à l’intention de la classe ouvrière au milieu du XIXe siècle au Nouveau-Brunswick. Sept duplex sont des bâtiments originaux du milieu du XIXe siècle. Cinq duplex ont été reconstruits en 1920 pour remplacer des bâtiments détruits en 1920 par un incendie à la scierie. La disposition des duplex en une rangée le long de la rive est fidèle à leur configuration au milieu du XIXe siècle.

Marysville témoigne de l’utilisation de la Politique nationale par l’administration Macdonald en vue de créer une économie industrielle au Canada. En 1883, encouragé par l’imposition de tarifs douaniers protectionnistes dans le cadre de cette Politique nationale, Gibson a embauché les architectes de Boston Lockwood, Greene & Company pour dessiner une filature de coton d’avant-garde à Marysville. Lockwood, Greene & Company ont également dessiné une communauté planifiée autour de la filature, avec des immeubles locatifs en brique à l’intention des travailleurs, d’autres habitations pour les gestionnaires, et une zone commerciale élargie. Les habitations en brique des travailleurs, des gestionnaires et des marchands qui subsistent à côté de la filature témoignent de cette époque.

La communauté planifiée de Marysville fait partie des exemples les plus anciens et les plus complets d’une communauté industrielle/résidentielle intégrée au Canada. Elle présente le modèle paternaliste des relations de travail au XIXe siècle, dans lequel les industriels cherchaient à contrôler les conditions de travail en même temps que les conditions de vie des travailleurs, dans le but d’optimiser la production. La construction en brique de haute qualité tant des habitations que de la filature témoigne de l’optimisme qu’entretenait Gibson à l’égard de cette communauté. La zone commerciale de la rue Mill montre le modèle paternaliste du développement industriel tel que poursuivi par Gibson, modèle dans lequel des magasins de compagnie desservaient les employés de la filature dans le cadre d’une communauté industrielle/résidentielle intégrée. Les bâtiments qui subsistent témoignent des besoins commerciaux d’une communauté du XIXe siècle, et comprennent les résidences prévues pour les marchands.

©Provincial Archives of New Brunswick /Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, P11-189, ca. 1914
Lieu historique national du Canada de l'Arrondissement-Historique-de-St. Andrews
St Andrews, Nouveau-Brunswick

L'arrondissement historique de St. Andrews comprend la partie originale de l'actuelle ville Saint Andrews au Nouveau-Brunswick. Disposées en un quadrillage de soixante pâtés de maisons s'étendant vers l'intérieur depuis la rive, les constructions, dressées au fil des années, sont des variations d'une architecture d'inspiration classique. Les bâtiments commerciaux sont concentrés sur la rue qui court parallèlement au port. Les lots relativement spacieux et le terrain communal en grande partie non bâti entourant le district assurent un équilibre de verdure à ce paysage bâti.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada du Blockhaus-de-St. Andrews
Saint Andrews, Nouveau-Brunswick

Blockhaus en bois de la guerre de 1812; bâtiment restauré.

Le lieu historique national du Blockhaus-de-St. Andrews est situé dans la pittoresque ville de villégiature de St. Andrews, au sud-ouest du Nouveau-Brunswick. Ici, vous vous plongerez dans une époque troublée par des conflits le long de la frontière entre le Nouveau-Brunswick et les États-Unis. Imaginez une époque où ces voisins étaient sur un pied de guerre. Craignant une invasion américaine, les villageois ont bâti ce blockhaus d'après les prescriptions militaires pendant la Guerre de 1812.

Le blockhaus de St. Andrews est une structure défensive en bois située sur la pointe ouest du port, à l'extrême limite de la ville historique de St. Andrews (Nouveau-Brunswick).

La valeur patrimoniale du blockhaus de St. Andrews réside dans sa représentation d'un type particulier de structure défensive et dans ses origines datant de la guerre de 1812. Les citoyens de St. Andrews l'ont construit en 1812-1813 pour préserver leur ville contre les invasions américaines. À la fin du XIXe siècle, il est devenu une attraction touristique pittoresque dans la ville de villégiature de St. Andrews, avant d'être acheté et restauré par les Lieux historiques nationaux (1962-1967). Le blockhaus a été sérieusement endommagé par le feu en 1993, mais a été restauré tel qu'il était à l'origine.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada


©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Ian Doull, 1999
Lieu historique national du Canada Boishébert
Beaubears Island, Nouveau-Brunswick

Colonie de réfugiés acadiens (1756-1759).

Le lieu historique national du Canada Boishébert est une zone boisée contenant les vestiges archéologiques d’un camp de réfugiés acadiens du 18e siécle à la pointe Wilsons et sur l’île Beaubears, au confluent des rivières Miramichi Sud-Ouest et Nord-Ouest au Nouveau-Brunswick.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada Boishébert réside dans les paysages contenant les ressources culturelles souterraines associées à la colonie des réfugiés acadiens, les perspectives historiques et un milieu naturel peu perturbé.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989
Lieu historique national du Canada du Bureau-de-Poste-de-St. Stephen
St. Stephen, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du-Bureau-de-Poste-de-St. Stephen est un édifice de deux étages et demi en brique et en pierre, de style néo-roman, présentant des matériaux de couleurs et de textures contrastantes, une façade symétrique avec des entrées jumelées, et un grand pignon central avec des gravures décoratives. Situé bien en vue sur une des principales artères de la ville, il sert maintenant d'hôtel de ville.

Cet édifice, construit de 1885 à 1887, avait pour vocation initiale d'abriter le bureau de poste local, ainsi que ceux des douanes et du revenu. Sa conception a été dirigée par Thomas Fuller, architecte en chef du gouvernement fédéral. Cet ouvrage fait partie d'une série d'édifices construits afin d’assurer la visibilité du gouvernement fédéral dans tout le pays. Sa composition pittoresque, ainsi que la diversité des couleurs et des textures des matériaux de construction extérieurs, en font un excellent exemple d'architecture de la fin du XIXe siècle. L'influence du style néo-roman est illustrée par les portes et fenêtres en plein cintre, et les gravures décoratives. L'édifice abrite l’hôtel de ville de St. Stephen depuis 1965.
Lieu historique national du Canada de la Cale-Sèche-La Coupe
Aulac, Nouveau-Brunswick

Lieu qui pourrait être représentatif des chantiers navals acadiens du XVIIIe siècle.

Cette déposition quadrilatérale de digues aurait été construite par les Acadiens afin de régler le courant de la rivière La Coupe permettant l'entrée et la sortie de vaisseaux de grandeur moyenne.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada de la Cathédrale-Christ Church
Fredericton, Nouveau-Brunswick

La cathédrale Christ Church est une élégante cathédrale du milieu du XIXe siècle dont la flèche délicate surplombe le centre historique de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Elle est située sur un emplacement spectaculaire, au milieu d'un grand espace vert bordant la rivière Saint-Jean. Cette cathédrale, qui évoque les cathédrales antérieures d'Angleterre, est devenue un symbole de l'architecture religieuse au Canada. La reconnaissance officielle fait référence au bâtiment sur son lot.

La valeur patrimoniale de ce lieu réside dans le fait qu'il illustre concrètement le style d'architecture néo-gothique. En effet, la cathédrale Christ Church est un des plus beaux exemples d'architecture de style néo-gothique religieux au Canada. Elle a servi au XIXe siècle de modèle architectural à de nombreuses églises, petites et grandes, du Canada. L'architecture, la conception et la décoration de la cathédrale Christ Church répondent aux objectifs de la Ecclesiological Society, un mouvement réformateur anglican qui prônait la renaissance des modèles d’église médiévaux, tant sur le plan de l'architecture que du rituel. À la demande de John Medley, premier évêque du Nouveau-Brunswick et membre de ladite Society, l'architecte anglais Frank Wills a conçu les plans de la cathédrale, en s'inspirant de ceux d'une église du Norfolk, en Angleterre, datant du XIVe siècle. Lors de la dernière phase de sa construction, l'éminent architecte anglais William Butterfield a modifié l'extrémité est de la cathédrale en y construisant une seule tour au lieu de deux. Il a également conçu la plupart des meubles et l’orfèvrerie de la cathédrale. Les murs de pierre, la tour sur la croisée du transept et la masse pittoresque de la cathédrale, faisant écho à ses caractéristiques intérieures, sont typiques du style néo-gothique. Suite à l'incendie de 1911, l'architecte new-yorkais J. deLancey Robinson y a effectué des restaurations, de 1911 à 1913, y compris l'allongement de la flèche et la conversion de l'ancienne sacristie en la chapelle actuelle.

©Moncton Museum
Lieu historique national du Canada de la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption
Moncton, Nouveau-Brunswick

Conçue et édifiée en 1939-1940, la cathédrale raconte l’histoire du peuple acadien. Des éléments décoratifs dépeignent leur histoire religieuse et séculière partout dans la cathédrale, y compris la sculpture extérieure de la Vierge Marie, sainte patronne des Acadiens, et des vitraux qui illustrent des épisodes historiques et religieux importants de ce peuple. Son architecture extérieure est un mélange achevé et éclectique de néogothique et d’Art déco, alors que l’intérieur emprunte au style roman. Édifiée comme instrument d’affirmation identitaire et pour rendre hommage à la résilience des Acadiens, la construction de cette église a rassemblé la communauté et la diaspora acadiennes autour d’un projet visant à ériger le premier grand édifice qui les glorifierait comme peuple distinct. Indissociable de la création de l’archidiocèse de Moncton en 1937, la cathédrale témoigne de la phase ultime de la Renaissance acadienne. Ce lieu de culte demeure un symbole tangible des réalisations des Acadiens tout au long de leur histoire.

Construit selon les plans dressés par l’architecte Louis-Napoléon Audet (1881-1971), la cathédrale mesure environ 70 mètres de longueur et 43 mètres de largeur. Outre l’église elle-même, le bâtiment comporte deux chapelles, deux sacristies et de nombreuses salles réparties sur plusieurs étages. Plusieurs des éléments décoratifs font référence au peuple acadien et à son histoire. À l’intérieur, les chapiteaux des colonnes faisant face au maître-autel et réalisés par des artisans acadiens sont décorés d’objets associés aux différents métiers exercés par les Acadiens à travers leur histoire. Les deux grandes verrières, situées dans les transepts de la cathédrale, illustrent les grands moments de l’histoire religieuse acadienne et les moments forts de l’histoire laïque ou civique du peuple acadien.

La cathédrale de Notre-Dame-de-l’Assomption est la manifestation physique de l’apogée de décennies de revendications menées par les Acadiens et Acadiennes pour faire reconnaître leur présence, leur poids démographique, ainsi que leurs droits légitimes comme citoyens à part entière dans les contextes politique, social et économique, culturel et religieux des provinces maritimes. En plus de bénéficier du soutien des Acadiens de l’archidiocèse, le projet de construction a reçu l’appui d’Acadiens des provinces maritimes, du Québec, de la Louisiane et de la Nouvelle-Angleterre.

Élevée sur l’ancien site d’une crypte et chapelle inachevée qui servait de lieu de culte à la première paroisse francophone de Moncton, née elle-même du démembrement de la paroisse St. Bernard en 1914, elle est l’œuvre de son premier archevêque titulaire, Mgr Louis-Joseph-Arthur Melanson (1879-1941). Les Acadiens du Nouveau-Brunswick, voire des provinces maritimes, la considèrent comme le principal joyau de leur patrimoine architectural. La valeur historique et patrimoniale de la cathédrale tient donc en grande partie aux valeurs associatives et symboliques que lui confère la communauté acadienne.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1995
Lieu historique national du Canada de la Chapelle-St. Anne of Ease
Fredericton, Nouveau-Brunswick

La Chapelle-St. Anne of Ease est une petite église élégante en pierre, de style néo-gothique archéologique, bâtie de 1846 à 1847. Elle est située au centre ville de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, dans un quartier résidentiel historique.

La Chapelle-St. Anne of Ease a été désignée lieu historique national en 1989 car elle est un exemple important de l'architecture religieuse de style néo-gothique basée sur les principes de la Société ecclésiologique.

La Chapelle-St. Anne of Ease illustre la première période de l'adoption des principes de la Société ecclésiologique, une organisation anglicane d'origine anglaise qui prônait l'utilisation du style gothique médiéval dans l'architecture religieuse pour la construction des églises paroissiales au XIXe siècle. Dès sa nomination à titre d'évêque du Nouveau-Brunswick en 1845, John Medley a encouragé activement ce style pour la conception et la construction des églises dans les provinces canadiennes de l'Atlantique. L'église succursale St. Anne, bâtie en même temps que la cathédrale Chirst Church de Fredericton, a servi de modèle d'utilisation des principes prônés par Medley. Les deux firmes Beers, d'Exeter, et Warrington, de Londres, ont réalisé les belles fenêtres à lancette lancéolées à vitraux.



©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada du Complexe-Militaire-de-Frédéricton
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Complexe-Militaire-de-Fredericton est un complexe militaire qui comprend quatre bâtiments datant du début du XIXe siècle situés dans le quartier historique de la garnison, au centre-ville de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Le complexe militaire est situé tout juste à côté du majestueux fleuve Saint-Jean et comprend la caserne des soldats, la maison du gardien, la caserne des officiers et le dépôt d’armes militaire. À l’est de la caserne des officiers se trouve un grand espace vert connu sous le nom de Place des officiers qui fait environ 70 mètres sur 90 mètres. D’autres bâtiments ont été construits sur les lieux à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle.

Le Complexe militaire de Fredericton est construit en 1784 pour servir de garnison militaire à l’armée britannique. À un certain moment, il compte plus de cinquante bâtiments, dont un grand nombre est détruit par un incendie en 1825. Après l’incendie, d’autres bâtiments militaires, qui subsistent encore aujourd’hui, sont construits. La garnison britannique occupe le Complexe militaire de Fredericton jusqu’en 1869, date à laquelle le Dominion du Canada prend en charge la défense du pays. Seulement quatre bâtiments de la garnison britannique d’origine subsistent encore : la caserne des soldats (1826), la maison du gardien (1828), la caserne des officiers (1839, 1851) et le dépôt d’armes militaires (1832). Ces bâtiments sont représentatifs de l’architecture militaire britannique du début du XIXe siècle.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2001
Lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears
Beaubears Island, Nouveau-Brunswick

Site archéologique associé à la construction navale du XIXe siècle au Nouveau-Brunswick.

Lieu historique national du Canada de Boishébert et lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears, J. Leonard O'Brien Memorial sont administrés par Parcs Canada en collaboration avec les Amis de l'Île Beaubears . L'île, situé au milieu de la rivière Miramichi à 45 minutes au nord de Kouchibouguac et à 45 minutes au sud de la ville de Bathurst, est un bel exemple d'une forêt acadienne mature ayant conservé des pins blancs de plus de 200 ans.

L'île Boishébert et la pointe Wilsons forment ensemble le lieu historique national du Canada de Boishébert. De 1756 à 1760, lors de la Déportation, les Acadiens, sous la conduite de Charles Deschamps de Boishébert, trouvèrent refuge à la pointe Wilsons. L'île Boishébert était à la fois une partie intégrante et une composante fonctionnelle de cet établissement qui témoigne de l'importance de l'expérience acadienne. Les Mi'kmaq avaient auparavant campé dans l'île pendant des centaines d'années et ne faisaient qu'un avec la terre.

Le lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears, J. Leonard O'Brien Memorial, est le seul site archéologique connu, encore intact, qui représente l'importance nationale de la construction des navires en bois au Nouveau-Brunswick durant le 19e siècle.

Le lieu historique national du Canada de la Construction-Navale-à-l'Île-Beaubears comprend environ 24 hectares (60 acres) de terrain sur la rive sud-est (aval) de l'île Beaubears, au confluent des rivières Miramichi Sud-Ouest et Nord-Ouest, ainsi que le chenal sud adjacent de la rivière Miramichi. L'endroit renferme les vestiges d'un chantier naval du 19e siècle.

Le site de la Construction Navale de l'Île Beaubears a été désigné lieu historique national parce qu'il est représentatif des sites de construction navale du Nouveau-Brunswick renfermant des ressources archéologiques sur place.

La valeur patrimoniale du lieu réside dans son cadre et dans son paysage qui renferment des ressources archéologiques associées aux anciennes installations de construction navale. Ces ressources sont typiques des chantiers navals du début et du milieu du 19e siècle au Nouveau-Brunswick et se trouvent dans la région qui réunit la plus importante concentration de sites du même genre le long de la Miramichi. Ce site est au deuxième rang parmi les centres de construction navale de la province.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1980
Lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-Christ Church
Maugerville, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-Christ Church est une église de bois de style néo-gothique qui date du milieu du XIXe siècle. Elle est située dans la petite localité rurale de Maugerville au Nouveau-Brunswick.

La valeur patrimoniale de ce lieu a trait à la conception, à la forme et aux matériaux du bâtiment, représentatifs de la phase archéologique du style néo-gothique d'architecture religieuse. L'Église anglicane Christ Church, construite en 1856, est un exemple d'église de bois de style néo-gothique, conforme sur le plan religieux. Construite par Frank Wills, l'architecte du diocèse, sous la supervision de l'évêque John Medley, fervent supporteur du mouvement archéologique, cette église concrétise le retour aux formes gothiques médiévales dans l'architecture des églises. La conception réalisée par Wills reproduit avec succès les volumes et le caractère angulaire du style néo-gothique, en utilisant le bois, un matériau de construction convenant au contexte canadien. L'église respecte les principes religieux, notamment par l'inspiration médiévale de son plan, l'expression nette des composantes intérieures dans les volumes extérieurs, le respect des qualités inhérentes à ses matériaux de construction, et l'utilisation limitée des ornements de style néo-gothique. La volumétrie simple et hardie de l'église et ses ornements sculpturaux limités reflètent aussi l'adaptation du style néo-gothique au climat canadien propice au gel, et au relatif manque de main d'œuvre qualifiée.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1992
Lieu historique national du Canada de l'Église anglicane St. John / église en pierre
Saint John, Nouveau-Brunswick

L'Église anglicane St. John, communément appelée «l’église en pierre», est une des premières églises anglicanes construite de 1823 à 1826 selon le style néo-gothique romantique. L'église comprend un chœur de style gothique archéologique et une salle paroissiale, tous deux bâtis après la période de construction initiale. Elle est située bien en vue dans la rue Carleton, en haut du rang Wellington, une rue nivelée très pentue du centre ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick.

L'Église anglicane St. John a été désignée lieu historique national en 1987 car elle est un des plus beaux et des plus anciens exemples d'églises de la phase romantique du style néo-gothique au Canada.

L'église St. John illustre la plus ancienne phase du style néo-gothique au Canada, qui a fait le pont entre la tradition classique et la renaissance de l'architecture gothique, connue sous le nom de style néo-gothique romantique. Cette église, bâtie de 1823 à 1826 sur des plans de John Cunningham, est typique du style néo-gothique romantique, évident dans l'emploi de formes et d'une composition de style classique du XVIIIe siècle, sur lesquelles on a ajouté des ornements de style gothique. L'église St. John est l’une des premières bâties dans ce style au Canada. On l'a appelée l'«église en pierre» parce qu'elle est construite dans ce matériau, inhabituel dans cette colonie où on utilisait généralement le bois à cette époque. L'église comprend un chœur ajouté en 1872, selon les plans de l'architecte local Matthew Stead, qui est de style gothique archéologique, une phase plus tardive et plus conforme sur le plan historique du style néo-gothique.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2003
Lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-St. Luke
Quispamsis, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Église-Anglicane-St. Luke, situé à Quispamsis, au Nouveau-Brunwick, est un exemple tardif du modèle Wren-Gibbsien. Sa volumétrie simple, ses proportions élégantes, et sa décoration sobre, toutes habilement réalisées en bois, attestent de la capacité d'adaptation du classicisme à pratiquement n'importe quelle circonstance, réussissant ainsi à donner un caractère digne et tranquille même aux structures les plus modestes. La désignation a trait à l'église sur son lotissement.

Cet édifice, bâti de 1831 à 1833, est un bel exemple d'architecture classique vernaculaire illustrant l'apogée de la première phase de construction d'églises anglicanes dans l'Est du Canada. Elle concrétise les efforts déployés par l'évêque John Inglis pour répandre l'anglicanisme dans son diocèse en y construisant des églises. Bâtie à la manière de Wren et Gibb, comme en témoignent son auditorium et ses ornements classiques, l’église anglicane St. Luke est un exemple récent du style architectural des églises anglicanes en vogue de la fin du XVIIe siècle au début du XIXe siècle. Selon les architectes fondateurs James Gibb et Christopher Wren, les petits auditoriums décorés d’ornements classiques sont ceux qui conviennent le mieux à la célébration du culte anglican, puisqu’ils permettent à tous les paroissiens d’entendre la prêche et la liturgie. Pratiquement toutes les églises anglicanes sont construites d’après le modèle de Wren et Gibb jusqu’au milieu du XIXe siècle, et l’église St. Luke constitue le meilleur exemple de ce style à subsister au Nouveau-Brunswick.

Sa conception, attribuée à Edwin Fairweather, est remarquable à cause de son plan, de sa symétrie, de ses proportions harmonieuses, et de ses ornements classiques qui attestent de l'influence du classicisme britannique sur l'architecture des édifices coloniaux. St. Luke était une église succursale jusqu'en 1988, année où elle est devenue église paroissiale de la Pointe Gondola.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de l'Église-Greenock
St. Andrews, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Église-Greenock est une belle église en bois de style palladien, qui se distingue par son porche d'entrée et sa flèche étagé d'inspiration classique. Son intérieur à double hauteur avec sa chaire élevée, ses bancs et ses tribunes, s’inspire des lieux de rassemblement plus anciens. L'église est située au cœur du centre historique de la ville, reconnu comme lieu historique national du Canada de l'Arrondissement-Historique-de-St. Andrews.

Cette élégante église atteste la croissance du presbytérianisme et de l’église d'Écosse au Nouveau-Brunswick. Construite de 1821 à 1824 par le constructeur local Donald D. Morrison, cet ouvrage réussit à combiner la forme des lieux de rassemblement américains avec le style palladien britannique. Les proportions harmonieuses et les ornements classiques de l'édifice complètent son plan symétrique simple. Les bancs d’église originaux et la chaire à deux étages, les colonnes en érable moucheté et les moulures décoratives composent son riche intérieur. Le chêne vert sculpté sur la flèche symbolise Greenock, le lieu de résidence écossais du bienfaiteur de l'église, Christopher Scott.



©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de l’Église-et-Presbytère-Trinity
Kingston, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l’Église-et-Presbytère-Trinity comprend une église de tradition géorgienne et de plan basilical, ainsi qu’une résidence de deux étages, également de tradition géorgienne, toutes deux construites en 1789. Les deux bâtiments, qui se font face sur la route 845, dans le village de Kingston, au Nouveau-Brunswick, constituent l’un des rares ensembles église-presbytère à subsister du XVIIIe siècle.

Les loyalistes arrivent à Kingston en 1784 et prennent tout de suite des dispositions en vue de l’érection d’une église anglicane. En 1787, on choisit l’emplacement : c’est au sommet d’une colline que commence ensuite la construction de l’église et du presbytère, qui s’achèvera en 1789. Au cours du XIXe siècle, plusieurs améliorations et agrandissements sont réalisés dans le style néo-gothique, mais l’église Trinity conserve la forme classique des basiliques, ayant pour élément central une longue nef qui s’étend de l’entrée jusqu’au chœur. Par ailleurs, il subsiste également dans l’église Trinity une part de la sobriété harmonieuse caractéristique de la tradition géorgienne.

Le presbytère, quant à lui, est construit entre 1787 et 1788 pour loger le premier ministre du culte résident et sa famille. Sa silhouette traditionnelle et modeste demeure à peu près inchangée, le bâtiment ayant conservé beaucoup des caractéristiques des maisons construites pour la classe moyenne durant la période géorgienne. L’église et presbytère Trinity forment un ensemble remarquable, d’autant plus que les duos église-presbytère ayant été préservés depuis le XVIIIe siècle sont rares dans les Maritimes.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1993
Lieu historique national du Canada de l'Église-Unie-St. Paul
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Église-Unie-St. Paul illustre très formellement le style néo-gothique de la grande époque victorienne. Elle en a le caractère hardi et musclé, avec un mélange de détails néo-historiques de diverses époques, et de matériaux aux textures riches et diversifiées, ainsi qu'un intérieur volumineux ayant une excellente acoustique. Elle est située au centre ville de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Avec sa haute flèche, elle constitue un point d'intérêt de la ville.

Le style néo-gothique de la grande époque victorienne, en vogue au Canada dans la deuxième moitié du XIXe siècle, est caractérisé par une conception hardie et vigoureuse qui interprète librement les styles gothiques antérieurs. Cette ancienne église presbytérienne bâtie en 1886 présente des caractéristiques typiques de ce style, y compris une tour cornière élevée, des faîtages entrecroisés, une riche diversité d'ornements, et une maçonnerie en pierre rustiquée polychrome. La rosace, d'inspiration gothique française, marque une ouverture, nouvelle à l'époque, vis-à-vis des conceptions non britanniques. Son énorme volume intérieur, bordé sur trois côtés par un vaste balcon incliné, contient des bancs disposés en demi-cercle, pour faire face à la chaire et au grand orgue Casavant. Le somptueux décor intérieur se compose de riches boiseries d'inspiration gothique, de peintures décoratives, de vitraux et d'un plafond en voûte.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, HRS 1075, 1996
Lieu historique national du Canada des Étals de harengs fumés de Seal Cove
Grand Manan Island, Nouveau-Brunswick

Le LHNC des Étals de harengs fumés de Seal Cove sur l'île de Grand Manan, se compose de quelque 54 bâtiments vernaculaires de bois dont la plupart ont été construits entre 1870 et 1930, ainsi que l'élément paysager associé entourant une anse bordée de digues à son embouchure et d'une crique à sa tête. Ces étals sont situés entre l'océan Atlantique, et le village et les collines en arrière.

La valeur patrimoniale de ce site a trait à la fusion des éléments bâtis et naturels en un tout esthétique, qui est typique des paysages maritimes vernaculaires de la fin du XIXe siècle.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, J. Butterill, 1995
Lieu historique national du Canada de la Filature-de-Coton-de-Marysville
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Filature-de-Coton-de-Marysville est le point central du lieu historique national du Canada de l'Arrondissement-Historique-de-Marysville. Réhabilité pour servir de bureaux du gouvernement, le bâtiment de briques rouges de quatre étages se distingue par sa tour centrale coiffée d’un toit plat, et des fenêtres à multiples carreaux. Elle est située à l’intérieur de l’ancien établissement de Marysville, une communauté modèle construite pour abriter les travailleurs de la filature, dans le quadrilatère délimité par les rues McGloin, Fisher, Duke, Marshall et Bridge.

L’industriel Alexander «Boss» Gibson a construit cette filature entre 1883 et 1885. Conçue par le cabinet bostonnais d’architectes et d’ingénieurs Lockwood, Greene and Company, la filature a été construite sur le modèle de la Nouvelle-Angleterre et elle est un exemple classique de la «filature en brique assurée» de la fin du 19e siècle.

Le bâtiment de quatre étages érigé sur des piliers de briques a été construit avec des briques fabriquées localement et comporte un château d’eau central et des matériaux ignifuges à l’intérieur. En 1900, la filature de Marysville comptait parmi les plus grandes au Canada. Conçue sur le modèle dit «à combustion lente», la filature était à la fine pointe de la technologie pour cette époque et comprenait non seulement l’éclairage électrique mais aussi toutes les caractéristiques des usines fonctionnant à partir d’un moteur central et dont l’énergie était distribuée par des courroies, des poulies et des dispositifs de transmission suspendus vers des machines situées dans l’usine selon un cadre de production défini. Malgré son emplacement relativement éloigné, la filature a été conçue pour desservir un marché national, ce qu’elle a fait pendant toutes ses années d’opération. La filature n'a cessé ses activités de fabrication de textiles que vers la fin des années 70.



©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
ieu historique national du Canada du Fort Beauséjour – Fort Cumberland
Aulac, Nouveau-Brunswick

Vestiges d'un fort français construit en 1750-1751; en 1755, il est tombé aux mains des troupes britanniques et de Nouvelle-Angleterre.

Situé au fond de la baie de Fundy, à la frontière du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse, le fort Beauséjour – Fort Cumberland est à la croisée de l'histoire naturelle et culturelle. C'est un endroit tout désigné pour admirer un paysage patrimonial qui revêt une grande importance dans l'histoire du Canada.

Déclaré lieu historique national en 1926, le lieu historique national du Fort-Beauséjour – Fort Cumberland est le témoin d'une époque où les nations impérialistes de l'Europe se disputaient le contrôle des terres coloniales de l'est de l'Amérique du Nord. Depuis les hauteurs du lieu historique, on a un panorama des marais environnants, et les vents qui balaient le paysage transportent des échos du riche passé historique de la région.

Le lieu historique national du Canada du Fort Beauséjour - Fort Cumberland, une fortification militaire en forme d’étoile, de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle, est situé sur l’étroite bande de terre qui relie la Nouvelle-Écosse au Nouveau-Brunswick, à l’extrémité sud-ouest de la chaîne Cumberland, près d'Aulac (Nouveau-Brunswick).

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada du Fort Beauséjour - Fort Cumberland tient à son rôle historique illustré par le vaste paysage terrestre culturel qui entoure à la fois la forteresse et ses constructions défensives, ainsi que cinq propriétés éloignées qui lui sont associées (la butte Roger, l’île de la Vallière, Chipoudy Point, la redoute au pont à Buot, la ferme Inverma). Les Français ont commencé à construire le fort Beauséjour en 1751, qui a été terminé par les Anglais qui en ont pris possession et l’ont rebaptisé Fort Cumberland. Le fort a fermé ses portes en 1835. Parcs Canada gère à présent ce lieu historique national du Canada, ouvert au public.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada Anne Bardou, 2006.
Lieu historique national du Canada Fort-Charnisay
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Fort-Charnisay, dont il ne subsiste aucun vestige apparent, est situé à Saint John, au Nouveau-Brunswick. Entre 1645 et le début du XIXe siècle, on y construit successivement plusieurs forts en raison de sa position stratégique en surplomb de la rivière Saint-Jean, à la limite ouest du port de la ville. Le lieu est marqué d’une plaque et d’un cairn de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, installés à environ 400 mètres au sud du lieu désigné, sur la rue Market Place. Le tracé au sol du fort est situé près de l’endroit où se trouve aujourd’hui le poste de péage du pont du Port. Au début du XXe siècle, ce site industriel était associé au port de Saint John et au chemin de fer.

C’est un conflit entre Charles Menou d’Aulnay de Charnisay et Charles de la Tour qui entraîne la construction du fort Charnisay. Charles de la Tour, qui avait construit le fort Sainte-Marie (aussi aussi connu sous le nom de fort La Tour) sur la rive est du port de Saint John en 1631, conteste la nomination de Charnisay en 1632 en tant que lieutenant-colonel du roi en Acadie. Charnisay détruit le fort Sainte Marie au cours d’une attaque en 1645, puis construit le fort Charnisay, un poste de traite fortifié, sur la rive ouest du port.

Joseph Robinau de Villebon fait ériger le fort Saint-Jean, la première installation militaire à cet endroit, pour protéger les colons acadiens des Britanniques. Son successeur, Jacques-François de Monbeton de Brouillan, démolit le fort et s’établit à Port Royal en 1700, car il estime que l’emplacement défensif du fort et ses sources d’eau potable sont inadéquats. Un nouveau fort, appelé Menagoueche, est aménagé en 1749 par le lieutenant Charles Deschamps de Boishébert et de Raffetot, qui a reçu l’ordre de protéger l’embouchure de la rivière Saint-Jean contre les Britanniques. Au début de la guerre de Sept Ans (1756-1763), le fort Menagoueche est détruit lorsque le lieutenant de Boishébert y met le feu, avant de fuir les troupes du colonel britannique Robert Monckton. La forteresse de Louisbourg est alors la seule fortification française qui subsiste en Acadie.

Monckton fait ériger le fort Frederick en 1758. Des corsaires américains le détruisent en 1775, mais le fort est reconstruit une dernière fois pour parer aux attaques qui ont lieu durant la guerre de 1812. Les forts qui ont été construits successivement à cet endroit témoignent des importantes batailles qui se sont déroulées dans la région aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Pendant la majeure partie de la première moitié du XXe siècle, le site prend une vocation industrielle et sert au port et au chemin de fer, jusqu’à ce qu’il laisse place, au milieu des années 1960, au poste de péage du pont du Port, entré en fonction en 1968.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada du Fort-Gaspareaux
Port Elgin, Nouveau-Brunswick

Ruines et cimetière militaires d'un fort français établi en 1751.

Le lieu historique national du Canada du Fort-Gaspareaux est un site archéologique situé à l’extérieur du Port Elgin (Nouveau-Brunswick) à 4,8 km du village de Baie Verte, sur une petite pointe de terrain qui s’avance dans la Baie Verte, dans le détroit de Northumberland qui sépare le continent de l’Ïle-du-Prince-Édouard. Le lieu, qui comprend 1,23 hectares de terrain côtier plat sur la côte sud de l’estuaire de la rivière Gaspareaux, est protégé par une digue importante. Son paysage est composé de traces archéologiques du Fort Gaspareaux français et de 9 tombes de soldats provinciaux tués en 1756 alors qu’ils étaient en garnison au fort.

Le Fort Gaspareaux a été classé lieu historique national en 1920 en raison de son rôle dans la bataille qui a opposé la France et la Grande-Bretagne pour l’Amérique du Nord dans les années 1750.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada du Fort-Gaspareaux tient à son lien historique comme le montre le site, le cadre et les vestiges associés. Elle se traduit par sa situation stratégique et le tracé du fort, ses matériaux, la technologie de sa construction et sa disposition.

Fort Gaspareaux était un avant-poste frontière, construit par les troupes françaises en 1751 sur ordre du Marquis de Jonquière, gouverneur-général de la Nouvelle-France, afin d’empêcher les Britanniques d’entrer dans l’isthme de Chignecto. Il a aussi servi de base d’approvisionnement aux forts de l’Acadie pendant le régime français. Quand, le 17 juin 1755, le fort a été attaqué par des soldats britanniques qui étaient sous la direction du colonel John Winslow, un personnel réduit composé de 19 soldats, dirigé par M. De Villeray, le gardait et a dû se rendre. Les Britanniques ont mis le feu à la forteresse en septembre 1756. Son emplacement est connu depuis, même si le lieu a été utilisé comme terre agricole pendant longtemps. Il s’agit d’un des premiers lieux classés par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, et il a fait l’objet de fouilles archéologiques en 1996.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1989
Lieu historique national du Canada Fort / Habitation-de-Denys
Shippagan, Nouveau-Brunswick

Durant la première moitié du XVIIe siècle, les îles Shippegan et Miscou servaient de lieux de séjour aux traiteurs, missionnaires et pêcheurs français. Souvent, cinq ou six bateaux mouillaient dans la baie de Miscou pour le séchage de la morue pêchée dans les environs; une fois traité, le poisson était vendu en Europe. Plusieurs sociétés, dont celle que dirigeait Nicolas Denys, faisaient le commerce des fourrures avec les Micmacs. Pendant de nombreuses années les Jésuites eurent dans ces îles une mission pour les pêcheurs, les traiteurs et les Indiens.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2003
Lieu historique national du Canada Fort-Howe
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Fort-Howe est situé à l’intérieur d’un parc enclavé dans la ville de Saint John, au Nouveau Brunswick. Le fort, dont il ne reste pas des vestiges visibles, est situé à un endroit stratégique, sur un affleurement de calcaire, au sommet d’une colline qui surplombe la rivière Saint Jean. Une plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada est installée à l’extrémité ouest du parc. Le site a été épargné par le développement urbain qu’a connu le secteur avoisinant.

En réponse aux demandes répétées des habitants de la région de l’embouchure de la rivière Saint Jean qui désiraient que leur petite colonie soit protégée contre les attaques des corsaires américains, les Britanniques construisent le fort Howe en 1777. Édifié sur un imposant rocher offrant une vue incomparable sur le port et la rivière, le fort Howe et sa garnison protègera les colonies environnantes jusqu’à la fin de la guerre de 1812. À l’origine, le fort était occupé par un détachement des « Royal Fencible Americans » sous le commandement du major Gilfred Studholme. Il se composait d’un blockhaus et d’une caserne entourée d’une palissade à l’extrémité ouest de la colline et d’un autre blockhaus à l’extrémité est de celle-ci. Après la fondation de Parrtown, rebaptisé Saint John en 1783, le fort a abrité le quartier général de l’armée ainsi que la première prison civile de la nouvelle ville. En 1819, un incendie détruit la caserne d’origine et le fort tombe en ruine. En 1870, il ne restait plus rien des fortifications d’origine.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada Fort-Jemseg
Jemseg, Nouveau-Brunswick

L'un des postes de commerce établis par Thomas Temple durant l'occupation de l'Acadie par les anglais. Cédé à la France en 1667. En 1674, une expédition commandée par le cap. Jurriaen Aernouts s'en empara au nom du prince d'Orange et donna au pays le nom de Nouvelle Hollande.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada Fort-La-Tour
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Fort-La-Tour est un site archéologique contenant les vestiges d'un poste de traite fortifié du XVIIe siècle, à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Il est situé sur un monticule herbeux de Portland Point, à l'embouchure de la rivière Saint-Jean. De par sa situation géographique stratégique, le fort jouit de points de vue ininterrompus de la rivière jusqu’à la baie de Fundy. Depuis le XIXe siècle, la zone environnante du site s'est industrialisée et est désormais caractérisée par une série de quais et de structures côtières.

En 1631, Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur de l’Acadie et entrepreneur en commerce de la fourrure, établit à l'embouchure de la rivière Saint-Jean un poste de traite fortifié baptisé Fort Sainte-Marie. Traditionnellement situé sur un terrain utilisé par les membres des Premières nations, ce fort devint l’un des tous premiers comptoirs français pour la traite des fourrures dans la région. En effet, les commerçants autochtones apportèrent leurs fourrures depuis la rivière Saint-Jean jusqu’au fort pour troquer leurs ballots contre des marchandises telles que des perles, des pointes de lance en fer et des pointes de flèches. De plus, le fort constitua pour Sieur de La Tour, un bastion stratégiquement positionné pour contrer les attaques de son rival, Charles de Menou d'Aulnay, lui-même basé à Port-Royal, de l'autre côté de la baie de Fundy. En 1645, profitant de l’absence du Sieur de La Tour, d’Aulnay passa à l’offensive et attaqua le fort. Françoise-Marie Jacquelin, l’épouse du Sieur de La Tour, dirigea la défense de la garnison jusqu’à sa capitulation auprès d’Aulnay, quatre jours plus tard. Dès la prise de possession du fort, d'Aulnay revint sur les conditions préétablies de la capitulation et exécuta les membres de la garnison. La bravoure et la mort de Françoise-Marie Jacquelin, lors de sa détention sous la garde d'Aulnay, eurent fait d’elle une héroïne canadienne. Le fort lui-même fut détruit à une date inconnue soit au XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada Fort Nashwaak (Naxoat)
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Fort-Nashwaak (Naxoat) est manqué par une plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, situé au parc Carleton, à proximité de l’intersection des rues Union et Gibson, à Fredericton, Nouveau-Brunswick. Même s’il ne reste aucun vestige, ni preuve archéologique, il s’agissait autrefois d’un fort français typique du XVIIe siècle, cerné d’une palissade de pieux en bois et de bastions en losange. Le fort a été érigé à l’embouchure de la rivière Nashwaak, à l’endroit où elle se jette dans la rivière Saint Jean, à environ 700 mètres au sud de l’emplacement actuel de la plaque.

Construit par le gouverneur de la Nouvelle-France, Joseph Robineau de Villebon, durant l’hiver 1691-1692, le fort Nashwaak (Naxoat) sert à défendre la frontière entre la Nouvelle-Angleterre et l’Acadie et permet d’éviter l’annexion de la colonie française par les Britanniques. Avec l’aide des Abénakis, les Français organisent et lancent diverses incursions contre les établissements de la Nouvelle-Angleterre à partir du fort. Durant l’une d’elle menée à l’été 1696, un détachement français mené par de Villebon et son frère prend d’assaut le fort William Henry. Les troupes anglaises ripostent en attaquant le fort Nashwaak (Naxoat) par la rivière Saint Jean, mais leurs efforts échouent et le siège est levé après deux jours. En 1698, le roi ordonne à de Villebon de construire un nouveau fort à l’embouchure de la rivière Saint Jean, et le fort Nashwaak (Naxoat) est démoli. Le lieu et tout vestige archéologique ont ensuite été détruits par l’érosion.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2005
Lieu historique national du Canada Fort-Nerepis
Grand Bay-Westfield, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Fort-Nerepis est situé dans un endroit stratégique à Woodmans Point, au Nouveau-Brunswick, au confluent des rivières Saint Jean et Nerepis. Ce lieu, qui accueillait à l’origine un village autochtone fortifié, a été choisi par Charles Deschamps de Boishébert vers 1749 pour y ériger un petit fort français. Les vestiges du fort Nerepis et son emplacement précis n’ont jamais été découverts. Toutefois, un emplacement à Woodmans Point est marqué d’un monument et d’une plaque, installés par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Nerepis est d’abord et avant tout le lieu d’un village autochtone fortifié, dont l’emplacement stratégique est utilisé pour contrôler l’entrée vers les terres intérieures du Nouveau Brunswick, le long des rivières Saint-Jean et Nerepis. L’endroit est mentionné pour la première fois dans un document datant de 1697, dans lequel on peut lire que le seigneur de Neuvillette amenait avec lui des éclaireurs de Nerepis lorsqu’il séjournait le long de la rivière. Peu après 1749, le lieutenant Charles Deschamps de Boishébert et de Raffetot s’établit à cet endroit pour y construire un petit fort. Les autres appellations servant à désigner le fort seront d’ailleurs inspirées de son nom. Cette construction sert de base aux Français jusque vers 1755, date à laquelle les forces britanniques, sous le commandement du colonel Robert Monckton, commencent l’expulsion des pionniers franco-acadiens de toute la région.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada de la Gare-du-Canadien-Pacifique-à-McAdam
McAdam, Nouveau-Brunswick

La gare du Canadien Pacifique de McAdam est un grand édifice de deux étages et demi en pierre, de style château, qui abrite une gare ferroviaire et un hôtel. Situé dans la petite ville de McAdam, au Nouveau-Brunswick, l'édifice construit en 1900-1901 puis agrandi en 1910-1911 se démarque des autres bâtiments de cette localité.

La gare du Canadien Pacifique de McAdam a été désignée lieu historique national en 1976 parce qu’elle est associée au développement de la Compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique (CP) et représente un des rares exemples de gare de style château qui abrite un hôtel.

La gare de McAdam, construite au tournant du siècle, atteste le début de la période de croissance et d’expansion rapides du CP. Elle est un des plus grands exemples préservés de gare de style château du CP. Elle remplace une ancienne gare et témoigne ainsi du maintien de la prospérité de McAdam et de son rang à titre de nœud ferroviaire ainsi que du désir de maintien de cet état. Sa disposition, son aménagement et ses éléments fonctionnels sont typiques des gares de cette taille, toutefois, elle s'en distingue par ses installations hôtelières. Actuellement, la gare n'est plus en service, et son édifice est entretenu par la McAdam Historical Restauration Commission Inc.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1993
Lieu historique national du Canada de la Gare-du-European and North American Railway-à-Rothesay
Rothesay, Nouveau-Brunswick

La gare du European and North American Railway à Rothesay est une gare ferroviaire de deux étages et demi de style néogothique, dont l'étage supérieur sert de résidence au chef de gare. Elle a été construite au milieu du XIXe siècle et elle est située au centre de la communauté de Rothesay.

La gare du European and North American Railway à Rothesay a été désignée lieu historique national en 1976 parce qu'elle rappelle le développement des chemins de fer dans les Maritimes et parce qu'elle est un bon exemple d'une gare standard de l'European and North American Railway (ENAR).

La gare du European and North American Railway à Rothesay est l'une des premières gares qui ont été construites par la nouvelle compagnie ferroviaire ENAR sur la ligne Saint-Jean - Shediac. De conception standard, la gare du European and North American Railway à Rothesay fait partie du petit nombre de gares de l'ENAR qui ont été construites avant 1860 et qui sont les exemples d'architecture ferroviaire les plus anciens dans les Maritimes.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1991
Lieu historique national du Canada de l'Hôpital de la Marine
Miramichi, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l’Hôpital-de-la-Marine, un édifice en grès d’un étage surmonté d’une coupole en dôme, a été construit en 1830 et 1831 sur un terrain surplombant sur la rivière Miramichi. L’ancien hôpital est entouré de maisons à charpente de bois de la petite localité de Douglastown, qui fait à présent partie de la banlieue de la ville de Miramichi, où il sert de salle paroissiale et de lieu de réunion communautaire.

L’hôpital de la Marine, qui a été construit à Douglastown par Matthew Lamont pour les Commissaires du port de Miramichi, en 1830-1831, est le plus vieil hôpital de la Marine qui subsiste encore au Canada. Jusqu’en 1921, il a offert des soins aux marins indigents, malades ou handicapés, dont la plupart travaillaient dans le commerce du bois, le long de la rivière Miramichi. Sa forme, sa composition, ses lignes de toit et sa coupole reflètent les traditions architecturales classiques en vogue en Amérique du Nord britannique au XIXe siècle.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de l'Hôtel-de-Ville-de-Frédéricton
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l'Hôtel-de-Ville-de-Frédéricton est un édifice en brique rouge de trois étages, de style Second Empire, construit en 1875-1876. Il est situé bien en vue sur une parcelle d'angle au centre ville de Frédéricton. Un grand square public pavé contenant une fontaine et des allées pavées, connu sous le nom de square Phoenix, sépare le bâtiment de la rue.

L’hôtel de ville de Frédéricton, construit en 1875-1876, est conçu dans le style Second Empire, un style fréquemment utilisé pour les grands édifices publics dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le square public qui est devant lui accentue sa présence imposante et sa fonction d'édifice municipal.

Comme beaucoup d'édifices municipaux du XIXe siècle, l'hôtel de ville de Frédéricton a été conçu pour remplir de multiples fonctions. Pendant plus de soixante ans, il a abrité des bureaux municipaux et des salles du conseil au rez-de-chaussée, un auditorium connu sous le nom d'«Opéra» à l'étage supérieur, et un marché au sous-sol. La présence d'un marché dans un hôtel de ville était moins fréquente dans les années 1870 qu'auparavant, car les fonctions administratives avaient alors gagné en importance et en complexité. En 1940, on a déménagé les salles du conseil à l'étage dans l'auditorium, et en 1951, le marché a quitté l'édifice. Le bâtiment abrite toujours des bureaux municipaux et les salles du conseil.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique international de l'Île-Sainte-Croix
Nouveau-Brunswick

L'Île-Sainte-Croix est le site de la première tentative d'établissement en Amérique du Nord par Pierre Dugua qui a ouvert la voie aux colonies permanentes de l'Acadie et de la Nouvelle-France.

Bienvenue au lieu historique international de l'Île-Sainte-Croix, site de la première tentative d'établissement en Amérique du Nord par Pierre Dugua qui a ouvert la voie aux colonies permanentes de l'Acadie et de la Nouvelle-France. Le 8 juin 1949, le lieu a été déclaré monument national par le United States National Park Service et lieu historique international le 25 septembre 1984. En 1958, la Commission des lieux et monuments historiques du Canada recommandait que l'importance historique nationale de l'île Sainte-Croix pour le Canada soit reconnue. Le site d'interprétation canadien, administré par Parcs Canada, se trouve à Bayside au Nouveau-Brunswick, non loin de St. Andrews. Il surplombe l'île Sainte-Croix, située au milieu de la rivière Sainte-Croix.

élieutenant général de « La Cadie » (Acadie). L'année suivante, il arrive en Acadie à bord du navire étendard la Bonne-Renommée, qui transporte également une poignée d'hommes aux talents divers, dont Samuel de Champlain, chroniqueur et cartographe expérimenté. L'expédition, partie à la recherche d'un endroit où s'installer, arrive dans la baie Passamaquoddy à la fin de juin. De Mons choisit l'île qu'il baptise île Sainte-Croix, et voulu y fonder le premier établissement français en Amérique occupé toute l'année, et qui symbolise la fondation de l'Acadie.

Même si l'établissement a été de courte durée, à l'été de 1605 Mons déménagea ses gens sur les côtes du bassin d'Annapolis en Nouvelle-Écosse et fonda Port-Royal, l'expérience qu'ils ont acquise leur servira à établir avec succès une habitation à Port-Royal et permettra une présence française en Amérique du Nord jusqu'à ce jour.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2002
Lieu historique national du Canada de l'Île-de-La-Vallière
Sackville, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l’Île-de-La-Vallière est situé sur une section triangulaire d’une terre appelée marais Tantramar, près de Sackville au Nouveau-Brunswick. Établissement acadien important, le lieu consiste en une colline de faible élévation, appelée île de La Vallière, qui est couverte de marais salés et située du côté ouest de la rivière Missaguash.

En 1676, Michel Le Neuf de la Vallière reçoit en concession une petite section de terre sur la rive sud-ouest de l’isthme de Chignectou, en face du petit établissement acadien de Beaubassin, le long de la rivière Missaguash. La Vallière construit son manoir à l’ouest de la rivière sur une colline peu élevée entourée de marais salés. Le petit établissement prend de l’expansion, les Acadiens construisant des aboiteaux pour drainer et dessaler lentement les marais. Une palissade et un moulin sont également érigés.

Lorsque la Vallière devient gouverneur de l’Acadie en 1678, son établissement de l’île de La Vallière en devient la capitale. La localité conserve ce rang jusqu’en 1684 où, en raison d’un litige avec d’autres seigneurs au sujet de l’octroi de licences de pêche à des navires bostoniens, les Français dépouillent la Vallière de son titre de gouverneur. L’établissement de l’île de La Vallière connaît un déclin pendant le siècle suivant tandis que la communauté de Beaubassin, de l’autre côté de la rivière, se développe et devient une ville acadienne importante. Lorsque les tensions s’accroissent entre les Britanniques et les Français, les villageois de Beaubassin fuient à l’ouest de la rivière Missaguash pour s’installer majoritairement au nouveau fort Beauséjour, construit sur la crête située au nord des marais, plutôt qu’à l’île de La Vallière, plus difficilement défendable.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada des Magasins-Militaires
Saint John, Nouveau-Brunswick

Lieu historique national du Canada des Magasins-Militaires a été érigé en 1842, le bâtiment des magasins militaires est un spécimen rare de magasins militaires construits pendant la période coloniale; il est le produit des recommandations de la Commission royale de 1825 qui avaient défini pour les colonies une stratégie de défense générale appuyée par le commandant en chef de l’armée britannique, le duc de Wellington; le bâtiment a été agrandi en 1911 grâce à l’ajout d’une toiture à la Mansart, décision correspondant pour le Canada à une période d’expansion de son infrastructure militaire; il est caractéristique des magasins militaires par son architecture utilitaire de style classique, sa construction robuste et son adaptabilité; la présence d’éléments de construction datant de deux périodes distinctes, la période coloniale et la période du Dominion, le rend particulièrement digne d’intérêt. il compte parmi les rares bâtiments de Saint John à avoir échappé au grand incendie de Saint John en 1877.

©Canadian Inventory of Historic Buildings/ Inventaire des bâtiments historiques du Canada, ca.1975
Lieu historique national du Canada de la Maison-Belmont / Maison-R.-Wilmot
Lincoln, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Belmont / Maison-R.-Wilmot est une vaste maison de campagne de style néo-classique construite au début du XIXe siècle sur la rive sud-ouest de la rivière Saint-Jean, à environ 16 kilomètres de Fredericton.

La maison Belmont / maison R. Wilmot est un bon exemple du style néoclassique tel qu'il était employé au Canada entre 1820 et 1830. Sa façade, à laquelle le toit au bout du pignon imprime sa forme, est conçue comme la devanture d'un temple. Reprise sur la façade arrière, cette devanture de temple de même que la symétrie et l'ordre classique des façades, reflètent la forte influence du néoclassicisme dans l'architecture domestique canadienne de l'époque.

Robert Duncan Wilmot (1809-1891), un Père de la Confédération et un éminent politicien et homme d'État à l'oeuvre sur les scènes locale, provinciale et fédérale, a vécu par intermittence à la maison Belmont de 1839, date à laquelle son père en est devenu le propriétaire, jusqu'à sa mort en 1891.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1980.
Lieu historique national du Canada de la Maison-Chandler / Rocklyn
Dorchester, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Chandler / Rocklyn est situé dans la ville de Dorchester, au Nouveau-Brunswick. De style néoclassique et bien proportionnée, cette maison construite en 1831 présente cinq ouvertures à chacun de ses deux étages, ainsi qu’un parement extérieur en pierre ouvrée et un toit bas à quatre versants percé de hautes cheminées en pierre. Sa porte avant est agrémentée d’un porche ouvert coiffé d’un fronton et flanqué de colonnes.

La valeur patrimoniale de la maison réside dans son style néoclassique. Parmi les éléments de décoration extérieure, notons les proportions harmonieuses, la façon dont le fronton du porche rappelle l’angle du toit d’ardoise à quatre versants, ainsi que les murs rustiqués du rez-de-chaussée, qui contrastent avec le parement lisse en pierre de taille du deuxième étage. Les triglyphes et les colonnes cannelées agrémentent le magnifique porche en bois reposant sur une base de pierre. La maison, dont l’architecture est inspirée du style classique avec ses détails ouvragés et l’utilisation de matériaux durables, reflète le statut social et économique d’Edward Barron Chandler, un leader du Canada atlantique au XIXe siècle.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de la Maison-Connell
Woodstock, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Connell est une gentilhommière imposante en bois de deux étages et demi, caractérisée par une véranda à colonne de deux étages de haut ornant l'avant et une façade latérale de l'édifice. Cette maison est un des anciens édifices les plus exceptionnels de la ville historique de Woodstock, au Nouveau-Brunswick, à cause de sa façade principale ressemblant à un temple de style néo-grec. Elle sert maintenant de musée et d'archives, gérés par la Carleton County Historical Society.

Charles Connell, marchand de bois et politicien, a fait construire cette maison vers 1840. Ce type de maison, inspirée des temples classiques, était rare au Canada, même s'il était plus répandu aux États-Unis, où Connell, dont la famille était loyaliste, a pu puiser son inspiration. La forme de temple du bloc d'origine a été relativement estompée par plusieurs ajouts, bâtis à la fin du XIXe et au début du XXe siècles. Le bâtiment est demeuré la maison de la famille Connell jusqu'en 1975, date à laquelle la Carleton County Historical Society l'a achetée pour en faire un musée et des archives.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2008
Lieu historique national du Canada de la Maison-Hammond
Sackville, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Hammond est une vaste maison de style néo-Queen Anne située dans un cadre paysager, sur le campus de l'Université Mount Allison.

La maison Hammond a été désignée lieu historique national en 1990 parce qu'elle est un exemple exceptionnel du style néo-Queen Anne transposé dans l'architecture domestique.

La valeur patrimoniale du lieu réside dans son expression matérielle des formes fantaisistes, de la masse asymétrique et des surfaces polychromes qui caractérisent le style néo-Queen Anne, populaire de 1870 à 1914.

La maison a été conçue par la firme d'architectes Burke and Horwood et construite en 1896 pour l'artiste John Hammond. La famille Hammond vivait là depuis Mars 1897. Elle a ensuite été acquise par l'Université Mount Allison.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de la Maison-Loyaliste
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Loyaliste, qui rappelle avec élégance les premiers jours de la colonisation de Saint John, réunit les plus belles qualités du classicisme du début du XIXe siècle, tel qu'il s'est exprimé au Canada atlantique. Sa construction de bois, dont la conception d'ensemble est classique, a été réalisée par d'excellents ouvriers spécialisés avec des matériaux locaux et importés de bonne qualité. Le public peut maintenant faire l’expérience de ses intérieurs raffinés.

Cette maison, construite avant 1820 par le marchand David Merritt, a été préservée pratiquement sans changement par cinq générations de sa famille, qui l'ont habitée jusqu'en 1959. Ses proportions harmonieuses, sa composition symétrique, ainsi que son aménagement et ses ornements intérieurs et détails illustrent l'influence des traditions néo-classiques venant de Nouvelle-Angleterre, où on qualifiait ce style «Fédéral». La Maison Loyaliste, une des plus anciennes de la ville, est un édifice important parce qu'il a survécu au grand incendie de 1877 qui a détruit une grande partie du centre ville de Saint John. La même famille l'a habitée pendant une grande partie de son existence, et elle est demeurée remarquablement inchangée au fil des ans.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada de la Maison-Tilley
Gagetown, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de la Maison-Tilley est une maison en bardeaux d’un étage et demi, située sur un vaste lot dans la ville de Gagetown (Nouveau-Brunswick). On pense qu’il s’agit du lieu de naissance de Sir Samuel Leonard Tilley, père de la Confédération, qui l’a habité jusqu'à l’âge de treize ans. Typique des maisons construites dans les années 1780 dans les Maritimes, sa charpente de bois, taillée à la hache, s’inspire de la tradition loyaliste.

On pense que Sir Samuel Leonard Tilley (1818 – 1896) est né dans cette maison. Construite à l’origine pour un certain Docteur Stickles, probablement à la fin du XVIIIe siècle, la maison a été achetée, en 1805, par Samuel Tilley, l’arrière-grand-père de Sir Leonard. Dans les années 1830, c’est-à-dire à l’époque où Sir Leonard Tilley en est parti, elle a été considérablement agrandie, avec l'ajout d'une aile sur le côté nord et des modifications à l’extrémité sud. En 1897, la maison a été convertie en hôtel. Elle est maintenant gérée par le Queens County Museum.

Sir Leonard Tilley a passé son enfance dans cette maison, puis il a quitté Gagetown pour aller travailler à Saint-Jean à l’âge de treize ans. En 1850, il s’est intéressé à la politique. Il a d’abord été député provincial puis député fédéral pour Saint-Jean, avant de devenir lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick et ministre du gouvernement fédéral. Il a été fait chevalier par la reine Victoria en 1879.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada du Marché-de-Saint John
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Marché-de-Saint John, grand édifice en brique, occupe toute la longueur d’un pâté de maisons au coin nord-ouest de King Square, dans le quartier d’affaires central de Saint John (Nouveau-Brunswick). Cet immeuble de bureaux de trois étages et demi, de style Second Empire, avec sa façade à entrée officielle, qui donne sur la place, a été construit en 1876. Dans son prolongement à l’arrière se trouvent les halles, composées d’un espace ouvert d’une hauteur double organisé autour une grande allée centrale avec des étals individuels de part et d’autre. L’espace du marché se distingue par sa structure en bois et des arbalètes à deux poinçons soutenues par des colonnes en fonte.

Le marché de Saint John est un exemple de la conception d’édifices destinés à accueillir des marchés au XIXe siècle au Canada. Les halles de Saint John, solides et résistantes au feu, ont été construites entre 1874 et 1876 selon les plans des architectes du Nouveau-Brunswick McKean et Fairweather. Elles ont survécu au grand incendie de 1877 et ont été rénovées au fil des ans, ce qui leur a permis de rester une structure municipale importante qui continue de remplir sa fonction originale.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, L. Maitland, 1995
Lieu historique national du Canada Minister's Island
St. Andrews, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Minister’s Island consiste en un domaine estival et une ferme rentière pittoresques, bien préservés, aménagés à la fin du XIXe siècle et au début de XXe siècle. La propriété occupe les 280 hectares de l’île située dans la baie Passamaquoddy, sur la côte orientale du Nouveau-Brunswick. À marée basse, l’île est reliée au continent par une voie terrestre. Le domaine se compose d’un ensemble de bâtiments conçus dans une version élégante mais élargie du style Shingle et entourés de forêts et de champs. Le paysage comprend quatre zones reliées entre elles : la maison principale et les dépendences, les pelouses et les jardins annexes; les terres agricoles et les édifices situés au nord; les terrains d’activités de loisir, soit les plages, les terrains de tennis et de croquet, les sentiers et les routes carrossables; la forêt qui couvre le tiers de l’île. La maison principale est soutenue par des communs, c’est-à-dire un garage, une remise, un moulin à vent, une installation de gaz et des bains. Les bâtiments agricoles comprennent une étable, une laiterie, un pavillon-dortoir, une maison de jardinier avec des vestiges d’une serre à vigne, et un bâtiment de ferme en pierre de la fin du XVIIIe siècle. L’endroit désigné comprend toute l’île avec tous ses édifices et ses éléments paysagers.

Le domaine évoque de manière éloquente la vie et l’époque du constructeur du chemin de fer du Canadien Pacifique, Sir William Cornelius Van Horne. Il a aménagé la propriété avec l’assistance de son épouse, Lucy Adeline Hurd Van Horne, et de sa fille Adeline, qui a continué de développer le domaine après la mort de son père. Le domaine est directement associé à la vie professionnelle de William Cornelius Van Horne et reflète ses nombreux intérêts.

L’architecte montréalais Edward Maxwell, un des architectes canadiens de bâtiments résidentiels et commerciaux les plus connus, a conçu les ensembles résidentiels et agricoles du domaine. Les structures sont autant de beaux exemples des édifices de style Shingle américain et des idées esthétiques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour ce qui est de la nécessité de relations harmonieuses entre les édifices et les paysages.

Le domaine, où se marient agréablement l’océan, les plages, la ferme, les champs, les forêts et les édifices aux façades en pierre et en bois, est une réponse personnelle et régionale aux traditions en matière de domaines campagnards inspirée des modèles britanniques et américains. Le domaine a eu une influence sur le développement d’autres lieux de villégiature et, tout particulièrement, de St. Andrew’s (Nouveau-Brunswick).

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada


©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada du Monument-Lefebvre
Memramcook, Nouveau-Brunswick

Édifice polyvalent, symbole de la renaissance culturelle acadienne.

Le lieu historique national du Canada du Monument-Lefebvre est situé dans la vallée de Memramcook, au sud-est du Nouveau-Brunswick. L'édifice patrimonial du Monument-Lefebvre est le symbole de la renaissance de l'Acadie contemporaine. Il est un signe tangible qui permet à tous d'apprécier l'histoire, la culture et les réalisations du peuple acadien.

« L'Odyssée acadienne ». Cette exposition est en quelque sorte un centre d'interprétation culturel où les visiteurs peuvent se plonger dans un univers acadien. On y explore les jalons de la renaissance acadienne, notamment l'éducation, la religion, la politique, l'économie et des aspects culturels du passé comme du présent.

Le lieu historique national du Canada du Monument-Lefebvre, structure en pierre imposante, est situé sur un endroit élevé du campus du Collège Saint-Joseph à Memramcook, Nouveau-Brunswick. Le bâtiment est construit en grès rustiqué du Nouveau-Brunswick de couleur olive et sa façade classique symétrique est caractérisée par des détails néoromans. La structure abrite un théâtre et des salles de classe qui ont contribué à soutenir et à nourrir la culture et l’éducation acadiennes.

Le monument Lefebvre a été construit à la mémoire du père Camille Lefebvre, décédée en 1895. Les travaux ont été entrepris en 1896, et l’édifice a officiellement ouvert ses portes en 1897. Le père Camille Lefebvre a fondé le Collège Saint-Joseph à Memramcook, premier établissement francophone à conférer des diplômes universitaires dans la région de l’Atlantique, et il a joué un rôle important dans la renaissance de la culture acadienne au Canada à la fin du XIXe siècle. Le bâtiment, qui a fermé dans les années 1970, a été préservé en tant que monument dédié à la culture acadienne et de l’œuvre du père Camille Lefebvre. Sa valeur patrimoniale tient à son association avec ce dernier, comme le montre son utilisation et ses caractéristiques physiques.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1992.
Lieu historique national du Canada de l'Observatoire William-Brydone-Jack
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada de l’Observatoire William-Brydone-Jack est une petite structure comprenant une tour octogonale coiffée d’un toit conique octogonal, et comportant un appendice d’un étage à toit en pignon sur le côté. L’édifice est couvert de clins de planches de bois et de simples moulures de bois et des consoles sous le toit complètent les surfaces extérieures. Les espaces intérieurs sont également sobres et pratiques.

L’Observatoire William Brydone Jack a été construit en 1851 à l’instigation de William Brydone Jack, professeur de mathématiques, de philosophie de la nature et d’astronomie; et président de l’Université du Nouveau-Brunswick entre 1861 et 1865. Selon les traditions des universités écossaises, il équipa l’observatoire des meilleurs instruments de l’époque. De concert avec l’observatoire de Harvard, il détermina la longitude de Fredericton et d’autres lieux du Nouveau-Brunswick, et corrigea les erreurs dans les frontières internationales.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, ca. 1982
Lieu historique national du Canada Oxbow
Red Bank Indian Reserve (Metepenagiag Mi'kmaq Nation), Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Oxbow est un site archéologique situé dans la réserve de la nation Mi'kmaq Metepenagiag, au Nouveau-Brunswick, sur la rivière Little Southwest Miramichi, du côté opposé à la communauté mi'kmaq actuelle. Le site, dont la rive nord est formée par un ancien méandre, comprend l'endroit où des ressources archéologiques stratifiées sont enfouies jusqu'à deux mètres de profondeur dans le limon et le gravier de la berge. Il est situé à l’intérieur du parc historique de Metepenagiag, au même titre que le lieu historique national du Canada Tumulus-Augustine.

Oxbow a été désigné lieu historique national du Canada en 1982, car ce lieu est un site culturel unique ouvrant une fenêtre sur une communauté mi’kmaq florissante qui s’est maintenue pendant au moins 3 000 ans et attestant un rapport direct entre la vie quotidienne de la communauté et son centre spirituel, le tumulus Augustine.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada Oxbow a trait à son rôle de témoin de 3 000 ans d'occupation continue du site par les Mi'kmaq, tels que l'attestent son emplacement, son site, sa composition dense, les interrelations spatiales fonctionnelles et culturelles de ses composantes stratifiées, et la nature riche et diversifiée des vestiges archéologiques qu'il contient. Sa valeur repose aussi sur le rapport direct entre les anciens éléments du site et le tumulus Augustine, désigné lieu historique national du Canada en 1975.

Le lieu historique national du Canada Oxbow contient des vestiges attestant que les Mi'kmaq sont établis depuis 3 000 ans (soit de 1 000 avant J.-C. jusqu'à présent) sur la rive nord de la rivière Little Southwest Miramichi, à la ligne extrême des eaux de marée. Les inondations annuelles de la berge ont formé un site bien stratifié dont les multiples couches de sédiments attestent son caractère culturel développé au fil des ans. La profondeur de ce site stratifié est tout à fait unique dans les Maritimes. La majorité des vestiges archéologiques constituent une collection entreposée au bureau des services archéologiques du gouvernement du Nouveau-Brunswick, à Fredericton.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2003
Lieu historique national du Canada du Palais-de-Justice-du-Comté-de-Charlotte
Saint Andrews, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Palais-de-Justice-du-Comté-de-Charlotte est un bâtiment simple à ossature de bois d’un étage et demi doté d’un portique à fronton monumental érigé de 1839 à 1840, dans la ville de Saint Andrews, sur un promontoire à côté de la prison.

Le palais de justice du comté de Charlotte est représentatif des palais de justice construits au milieu du XIXe siècle en raison de son implantation, sa composition, de sa forme, de ses matériaux et de ses détails d'inspiration classique. Comme les autres palais de justice érigés à la même période dans les Maritimes, il possède une masse vernaculaire simple en bois à laquelle on a ajouté des caractéristiques monumentales témoignant de sa vocation et de son statut et le distinguant des autres bâtiments de la communauté. Ces caractéristiques incluent son implantation sur un promontoire, son portique à fronton en saillie et la transposition des détails en maçonnerie classique dans le bois. Le palais de justice du compté Charlotte jouxtait la prison de comté pour des raisons fonctionnelles. L’élégance et la qualité d’exécution de ce palais de justice reflètent la prospérité de la communauté et témoignent de sa fierté à l’égard de ses bâtiments publics, surtout ceux associés au système judiciaire. En 1858, Charles Kennedy a sculpté les armoiries royals dans le tympan du fronton pour représenter les origines britanniques des Loyalistes qui se sont établis dans la région.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1980
Lieu historique national du Canada du Palais-de-Justice-du-Comté-de-Saint John
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le palais de justice du comté de Saint John est un édifice de trois étages en pierre, de style néoclassique, construit entre 1826 et 1829. Il est situé dans la ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick, dans un quartier composé de bâtiments du XIXe siècle. Le palais de justice se dresse sur un terrain d’angle surélevé, avec la prison en arrière-plan. De l’autre côté de la rue se trouve le cimetière loyaliste et une place publique boisée, soit le King Square.

Le palais de justice du comté de Saint John a été désigné lieu historique national en 1974 parce qu’il est représentatif des bâtiments judiciaires du Nouveau-Brunswick et que la disposition étudiée de ses éléments classiques crée une impression d’ordre et de grandeur.

Le palais de justice du comté de Saint John a été érigé entre 1826 et 1829 afin d’abriter les salles d’audience et les bureaux pour les sessions de la Cour suprême et de la Cour des sessions trimestrielles. Il a également logé la salle du conseil municipal. De nos jours, il abrite le bureau du shérif-coroner et les salles pour les sessions de la Cour du Banc de la Reine et de la Cour provinciale.

De par ses matériaux, sa forme, sa composition et ses éléments architecturaux, le palais de justice est représentatif des édifices publics britanniques érigés au Canada au début du XIXe siècle. Son style néoclassique lui confère la sobriété et la sophistication qui conviennent à sa fonction de palais de justice. Le palais de justice est remarquable pour son escalier intérieur circulaire en porte-à-faux, dont les marches de pierre couvrent trois étages sans aucun support central. Conçu selon les plans de John Cunningham, un architecte de Saint John, le palais de justice a été rénové en 1924 sous la supervision de l’architecte Garnet Wilson, après avoir été ravagé par un incendie en 1919.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1992
Lieu historique national du Canada du Palais de justice du comté de York
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le Palais de justice du comté de York est un édifice en brique rouge de deux étages construit en 1857 et 1858. Il est situé au centre ville de Fredericton.

Le Palais de justice du comté de York a été désigné lieu historique national en 1980 parce qu'il est représentatif d'un type fonctionnel important et parce que la combinaison des fonctions de marché et de palais de justice sous un seul toit en fait un exemple unique parmi les palais de justice subsistants dans les provinces de l'Atlantique.

Le Palais de justice du comté de York, bâti en 1857 et 1858 est le plus vieux palais de justice de brique subsistant au Nouveau-Brunswick. Il illustre le début de la tendance de bâtir en brique et en pierre la plupart des édifices de la province, principalement à cause des risques d'incendie.

À l'origine le bâtiment a été conçu pour abriter un marché au rez-de-chaussée et des salles d'audience au deuxième étage. Cette combinaison, découlant d'une concession de terre restrictive contractée par le comté du début du XIXe siècle, est unique parmi les édifices publics subsistants dans les provinces de l'Atlantique. Étant donné les exigences différentes des deux fonctions, leur combinaison n'a jamais été harmonieuse. En 1882 et 1883, une grande partie des espaces réservés au marché ont été convertis en greffe du tribunal.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1987
Lieu historique national du Canada du Pavillon des Arts
Fredericton, Nouveau-Brunswick

Le Pavillon-des-Arts, grand édifice de trois étages en maçonnerie d’inspiration classique, est situé à flanc de coteau sur la College Hill, au centre du pittoresque campus de l’Université du Nouveau-Brunswick. Il s’agit du plus vieil édifice universitaire toujours en fonction au Canada. Il surplombe la ville de Fredericton et la rivière Saint John.

Le Pavillon des Arts a été désigné lieu historique national en 1951 parce qu’il est le plus vieil édifice universitaire toujours en fonction au Canada.

La valeur patrimoniale de ce lieu tient à son association historique avec les débuts de l’enseignement supérieur au Canada, comme le montrent son site, sa conception et ses matériaux. Le collège King’s, établissement d’enseignement post-secondaire, a été construit entre 1826 et 1828 et est devenu en 1860 l’Université du Nouveau-Brunswick. C’est en 1829 qu’il a ouvert ses portes et que les premiers cours y ont été donnés. Le comble brisé, qui constitue un troisième étage, a été ajouté en 1876. Pendant de nombreuses années, l’édifice a abrité des bureaux et le quartier d’habitation du président de l’université. L’Université du Nouveau-Brunswick l’utilise actuellement pour ses bureaux administratifs.

L’édifice porte aussi le nom de Sir Howard Douglas Hall, en hommage à Sir Howard Douglas (1776-1861), lieutenant gouverneur du Nouveau-Brunswick et fondateur du Collège King’s, qui en a dirigé la construction dans les années 1820.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Ministry of Transport, 1990
Lieu historique national du Canada du Phare-de-Miscou Island
Miscou Island, Nouveau-Brunswick

Lieu historique national du Canada du Phare-de-Miscou Island est un phare en bois datant du milieu du XIXe siècle, situé à l’extrémité nord-est de Miscou Island, sur le cap Birch Point, au Nouveau-Brunswick. Il est situé stratégiquement sur la ligne de côte plate et dégagée, entouré d’un terrain broussailleux, à l'entrée sud de la baie des Chaleurs, dans le golfe du Saint-Laurent. Le phare, à la volumétrie octogonale et effilée, est recouvert de bardeaux, et coiffé d’un lanterneau polygonal derrière un rail en fonte. À coté se dresse un bâtiment de sifflet de brune du milieu du XXe siècle.

La valeur patrimoniale du phare de Miscou Island a trait au rôle essentiel qu'il joue depuis longtemps à titre de phare, tels que l'attestent sa fonction, sa situation et sa composition. Ce phare est construit en 1856, par la province du Nouveau-Brunswick, afin de réduire le nombre d’accidents maritimes dans la région. Par la suite, il est devenu une aide précieuse à la navigation côtière, assurant une navigation sécuritaire pour les navires à l'entrée de la baie des Chaleurs, et pour la circulation côtière entre les provinces de l'Atlantique et le Québec.

Le phare de Miscou Island est l’un des rares phares construits en bois dans une forme octogonale effilée ayant subsisté. La technique de construction utilisée était inhabituelle puisque les huit panneaux ont été bâtis indépendamment les uns des autres. La conception fonctionnelle du phare a été améliorée avec l’installation d’un puissant éclairage dioptrique et une corne de brume. En 1903, la hauteur du phare est passée de 22,5 à 24,3 mètres pour accroître la portée de l’éclairage, et, en 1946, étant donné l'érosion de la côte, il est déplacé en entier, 61 mètres en arrière-pays. Aujourd'hui, le feu est automatisé, et toujours en fonction.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada 1987
Lieu historique national du Canada du Pont-Couvert-de-Hartland
Hartland, Nouveau-Brunswick

Le pont couvert de Hartland, caractéristique frappante du paysage du Nouveau-Brunswick, est le plus grand de ce type au monde. Ses piliers énormes en béton soutiennent un long pont fermé en bois, tenu par des poutres Howe. Le pont offre un abri pour traverser la Rivière Saint-Jean au village de Hartland.

Le pont couvert de Hartland a été désigné lieu historique national du Canada parce que cette structure constitue le pont couvert le plus long au monde.

La valeur patrimoniale de ce lieu tient à sa conception et à sa structure physique. Avec ses 390,75 mètres de long, c’est le pont couvert le plus long au monde, et de loin. Les ponts couverts datent de la première décennie du XIXe siècle, époque où des poutres en bois ont commencé à être utilisées dans la construction en Amérique du Nord pour les longues travées. Elles ont été recouvertes afin de éviter la corrosion sur leurs joints. Après 1840, la poutre Howe, dans laquelle des tiges de tension en fer étaient introduites, a été largement adoptée. De nombreux ponts ont été construits au Nouveau-Brunswick selon cette technique, dont celui-ci, construit en 1921, sur lequel une voie piétonnière a été ajoutée en 1943.

©Harold E. Wright, Heritage Resources / Ressources patrimoniales, Saint John, 2009
Lieu historique national du Canada du-poste-d'incendie-de-la-No.2 Mechanics' Volunteer Company
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du-poste-d'incendie-de-la-No.2 Mechanics' Volunteer Company est une élégante caserne de pompiers en pierre située au cœur de Saint John, au Nouveau-Brunswick, en face de King's Square, le plus vieux parc municipal de la ville. Encadré par le palais de justice plus imposant et par une rangée d'édifices commerciaux de quatre étages, ce petit édifice de deux étages au toit en pente est représentatif de son époque et de sa vocation.

Au début du XIXe siècle, la fréquence et la gravité des incendies qui s’étendaient aux villes entières traumatisaient tellement les Canadiens que les communautés ont commencé à construire des casernes de pompiers permanentes. Cet élégant édifice, construit en 1840 dans le style néoclassique, est un des premiers exemples de caserne conçue pour héberger une brigade de pompiers bénévoles utilisant des autopompes à main. Œuvre de l'architecte local John Cunningham, cet immeuble rappelle la phase initiale du développement de la lutte contre les incendies dans les municipalités canadiennes, alors que les brigades de pompiers bénévoles constituaient la meilleure ligne de défense contre les feus dévastateurs, et qu'elles jouaient un rôle important dans la vie urbaine de l'époque victorienne. L'édifice a servi de caserne de pompiers jusqu'en 1948 et il est maintenant ouvert au public à titre de musée de la lutte contre les incendies.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1992
Lieu historique national du Canada de la Rue-Prince William
Saint John, Nouveau-Brunswick

Ce paysage de rue comprend douze édifices publics et commerciaux au centre-ville de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Ces bâtiments distinctifs en maçonnerie, datant de la fin du XIXe siècle, sont concentrés en deux pâtés de maisons sur la rue Prince William, à proximité des rues Princess et Duke.

La valeur patrimoniale de la Rue Prince William réside dans la concentration de bâtiments publics et commerciaux remarquables du point de vue architectural à l'intérieur d'un secteur comportant deux pâtés de maisons. La plupart des bâtiments ont été construits après le Grand Incendie de 1877, et l'utilisation des styles architecturaux de la fin du XIXe siècle et des matériaux ignifuges ainsi que l'excellente exécution illustrent la détermination de la ville de Saint John à retrouver sa prospérité après les ravages de l'incendie.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 1939
Lieu historique national du Canada des Sites-Archéologiques-Minister's Island
St. Andrews, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada des Sites-Archéologiques-Minister's Island est composé d’un groupe de sites archéologiques souterrains situés dans la baie Passamaquoddy, à la pointe sud-ouest du Nouveau-Brunswick. Cette île ainsi nommée est reliée à la partie continentale par une bande de terre naturelle, recouverte à marée haute et dégagée à marée basse. Les vestiges associés à ces sites datent de 1000 à 500 ans avant notre ère. L’île, qui s’étend sur quelques 280 hectares (700 acres), a été mise en valeur par le magnat des chemins de fer William Van Horne, qui en a fait une résidence d’été du nom de Covenhoven, devenue depuis le lieu historique national du Canada Minister’s Island, et ouvert au public. Le groupe de sites archéologiques est identifié par une plaque commémorative.

Ces sites archéologiques, situés sur les anciens terrains de la résidence d’été de William Van Horne sur Minister’s Island (à présent le lieu historique national du Canada Minister's Island), près de la ville de St. Andrews, contiennent des vestiges de quatre maisons datant d’au moins 1 200 ans ainsi que des buttes de coquillages, amoncelées par des générations de ramassage de coquillages, le tout indiquant qu’il s’agissait probablement d’un hameau côtier habité pendant l’hiver.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, Cameron
Lieu historique national du Canada Station-de-Quarantaine-de-l'Île-Partridge
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Station de quarantaine de l'Île Partridge comprend l’île Partridge, à l’entrée du port de Saint John, à environ 1 kilomètre du littoral de Saint-Jean Ouest au Nouveau Brunswick.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada Station-de-Quarantaine-de-l'Île-Partridge tient à son rôle historique de poste de quarantaine au XIXe siècle, comme l’indique le site, le cadre et le paysage de l’île et les vestiges liés à la quarantaine qu’il contient. L'île Partridge était un des deux principaux postes de quarantaine canadiens du XIXe siècle. Dans la station, créée en 1830 pour protéger les Canadiens des maladies contagieuses apportées par les bateaux qui arrivaient, on soignait les immigrants et les membres d’équipage malades. On y trouvait aussi des installations de purification pour les passagers sains à bord. Cette station a servi pendant une première période d’immigration canadienne particulièrement active. En 1847, 2 000 immigrants irlandais fuyant la Grande famine y ont été placés en quarantaine pendant l’épidémie de typhus : 601 d’entre eux sont décédés et ont été inhumés dans une fosse commune sur l’île. Les passagers mis en quarantaine sur cette île se sont finalement installés au Nouveau-Brunswick, dans le Haut-Canada et aux États-Unis.

L'île Partridge a servi de poste de quarantaine jusqu’en 1941. Pendant les deux Guerres mondiales, elle a été occupée pour la défense militaire de Saint John, et elle a aussi servi de station de phare. Tous les édifices de l’île ont été démolis en 1955 et en 1998-1999. Présentement, le site contient des vestiges d’édifices et de structures associés au rôle important qu’a joué le poste de quarantaine au XIXe siècle et des vestiges de la résidence du médecin (construite aux environs de 1872), des hôpitaux voyageurs de 2e classe, des officiers de marine, et de lutte antivariolique (1899-1901), une jetée basse, un cimetière avec des tombes remontant à l’épidémie de typhus de 1847.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2008
Lieu historique national du Canada du Temple-Libre
Moncton, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Temple-Libre est un élégant édifice à ossature de bois dont la conception extérieure, et notamment sa façade symétrique et ses ornements classiques, reflète l'influence classique britannique. Sa conception intérieure, avec son espace ouvert et ses bancs en caisson, est caractéristique des temples historiques. Ce temple, situé au centre-ville de Moncton, est maintenant un site historique accessible au public.

La valeur patrimoniale de ce lieu a trait à ses liens historiques avec la tolérance religieuse dans les provinces Maritimes tels qu'illustrés par l'emplacement et la conception du bâtiment. Construit initialement par les membres de la communauté à titre de simple lieu de rencontre, il a été désigné lieu de culte en 1821. Étant donné qu'il s'agissait du seul lieu de culte local, il était conçu pour accueillir toutes les confessions, si bien que de nombreuses congrégations religieuses (protestante, catholique romaine, juive) l'ont utilisé jusqu'en 1963. Le bâtiment a été modifié au fil des ans pour répondre à l'évolution des mœurs et des goûts. En 1990, on l'a restauré pratiquement à son état d'origine, dans le cadre d'un projet commémorant le centenaire de Moncton. Le Temple libre a repris son rôle historique de lieu d'accueil des services spéciaux pour divers groupes religieux de la communauté.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, HRS 0543, 1993
Lieu historique national du Canada du Théâtre Impérial / Bi-Capitol
Saint John, Nouveau-Brunswick

Le Lieu historique national du Canada du Théâtre Imperial / Bi-Capitol est un théâtre du début du XXe siècle en face de la place King's Square à Saint John.

La valeur patrimoniale du Théâtre Imperial / Bi-Capitol a trait à ses caractéristiques physiques qui attestent de son rôle de théâtre conçu pour des représentations théâtrales. Le Théâtre Imperial, construit de 1912 à 1923 par la chaîne de vaudeville new-yorkaise Keith-Albee et par sa filiale la Saint John Amusement Company (architecte A.E. Westover), a ouvert ses portes en 1913 à titre de combinaison de théâtre et de cinéma. Rebaptisé Théâtre du Capitole, il a servi principalement de cinéma de 1929 à 1957, tout en offrant de temps en temps des représentations théâtrales. Au milieu des années 1980, il a été restauré à titre de théâtre et rebaptisé Théâtre Bi-Capitol.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada


©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada de la Tour-Martello-de-Carleton
Saint John, Nouveau-Brunswick

Fortification construite pour défendre Saint John pendant la guerre de 1812.

La tour martello de Carleton date de la Guerre de 1812 et a joué un rôle primordial dans l'endiguement des conflits jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale. Les visiteurs peuvent voir une poudrière et des baraquements restaurés, ainsi que des expositions dans la tour et dans la centre d'acceuil. La tour offre également une vue spectaculaire sur Saint John et son port.

Le lieu historique national du Canada de la Tour-Martello-de-Carleton consiste en une tour de défense circulaire en pierre érigée sur un terrain ouvert abrupte et rocheux. Elle est située sur les hauteurs de Carleton, du côté du port opposé au centre-ville de Saint-Jean (Nouveau-Brunswick).

La valeur patrimoniale de la tour martello de Carleton réside dans l’origine de sa construction. Le gouvernement britannique l’a érigé entre 1812-1815 pour protéger Saint-Jean contre une attaque américaine terrestre, venant de l’Ouest, lors de la guerre de 1812. La tour a servi pendant une courte période à des fins militaires au cours de la Première Guerre mondiale.

La valeur patrimoniale de la tour martello de Carleton repose également sur son intérêt architectural. L’ouvrage initial est représentatif du type de fortifications côtières utilisées par les Britanniques entre autres dans les îles britanniques durant les guerres napoléoniennes, à la fin du 18e siècle au début du 19e siècle. En effet, la tour circulaire est constituée de murs rampants en pierre, épais à la base, et s’amincissant graduellement jusqu’au plafond. En 1941, la tour a été coiffée d’un ajout de deux étages et a abrité les installations de défense du port de Saint-Jean jusqu’en 1948.

La valeur patrimoniale de la tour martello de Carleton repose aussi dans sa position stratégique. Située sur les hauteurs de Carleton, à environ 68,5 mètres du niveau de la mer, la tour a été érigée sur la ligne de partage des eaux dans Saint John Ouest. Cette position offre des vues sur toute la périphérie, du côté de la terre et de la mer.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2001
Lieu historique national du Canada Tumulus-Augustine
Metepenagiag Mi'kmaq Nation, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada (LNHC) Tumulus-Augustine est un site archéologique situé en face de la réserve de la nation Mi'kmaq Metepenagiag, au Nouveau-Brunswick, sur la rive nord de la Petite rivière Miramichi Sud-Ouest. Il comprend un cercle rituel entourant un tertre funéraire légèrement surélevé, situé sur une basse terrasse près de l’intersection de la Petite rivière Miramichi Nord-Ouest et de la Petite rivière Miramichi Sud-Ouest. Le LHNC Tumulus-Augustine est situé à 700 m à l'est du LNHC Oxbow.

La valeur patrimoniale du lieu historique national du Canada Tumulus-Augustine a trait à ses liens de longue date avec un phénomène religieux plutôt rare constaté particulièrement dans l'Est du Canada, ainsi qu'avec la vie spirituelle, communautaire et culturelle des Mi'kmaq. Ces liens sont attestés par la disposition, la forme et la composition du site, ainsi que par la nature des vestiges archéologiques qu’il contient, et par le rôle qu’il joue depuis très longtemps à titre de site sacré.

Le lieu historique national du Canada Tumulus-Augustine est un tertre funéraire, érigé il y a environ 2 500 ans, attestant la culture Adena qui, issue de la vallée de l’Ohio, s’est répandue dans l’Est de l’Amérique du Nord. Ce site se compose d'une zone circulaire d'environ 30 m de diamètre ayant en son centre un tertre peu élevé et entouré d'une zone de cérémonie. Il contient des vestiges humains, ainsi que des artefacts archéologiques. De plus, on y trouve deux axes perpendiculaires ou bermes, formant une croix. Ces bermes, orientées vers les points cardinaux, mesurent environ 1 m de large sur 10 à 11 m de long, et s'élèvent à une hauteur de 0,5 m du niveau du sol jusqu'au centre. En 1975-76, les premières fouilles effectuées sur le tumulus révèlent que sa partie centrale a été perturbée peu avant le début des travaux archéologiques. Aujourd’hui, seulement une partie du tumulus est demeurée intacte. Le site revêt encore une importance spirituelle et rituelle pour les Mi’kmaq.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada, 2008
Lieu historique national du Canada Village-de-Mehtawtik (Médoctec)
Meductic, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada Village-de-Mehtawtik (Médoctec) est situé près du confluent des rivières Eel et Saint-Jean, au Nouveau Brunswick. Le lieu dantant d’avant le 17e siecle, et qui à l’origine était situé sur un plateau à l’ouest de la rivière Saint-Jean, mais la construction du barrage hydroélectrique de Mactaquac en 1968 a inondé la majeure partie de la vallée de la rivière Saint Jean et par ce fait même le territoire entier de Médoctec. L’emplacement du lieu est marqué par un cairn et une plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada érigés à proximité, sur le chemin Fort Meductic.

Le village fortifié de Médoctec est établi par la Première nation des Malécites sur un plateau près de la rive de la rivière Saint Jean, à l’ouest de la rivière Eel. Les basses terres autour du plateau se remplissent d’eau chaque printemps, ce qui les rend propices à l’agriculture. Jusqu’au 17e siècle, le peuple nomade des Malécites se rend régulièrement à cet endroit pour y planter du maïs au printemps et faire la moisson par la suite. Dans leur combat pour s’approprier ce précieux territoire, les colons français de la région s’allient avec les Iroquois, les Malécites et les Penobscots, tandis que les Anglais s’associent aux Mohawks. Pour se défendre contre les Mohawks ainsi que pour protéger leur position sur ce territoire stratégique, les Malécites construisent un fort sur le plateau.

À la fin du 17e siècle, le village de Médoctec est une mission jésuite annexée à une seigneurie française. La mission change le paysage de Médoctec : en 1760, les Malécites abandonnent définitivement le village pour se rendre dans d’autres communautés. Le territoire est utilisé sporadiquement comme camp autochtone jusqu’en 1841. Peu après et jusqu’à la fin du 19e siècle, l’endroit devient une terre agricole, propriété de la famille Hay. En 1968, la construction du barrage de Mactaquac inonde la majeure partie de la vallée de la rivière Saint Jean ainsi que le territoire entier de Médoctec.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Lieu historique national du Canada Wolastoq
Saint John River, Nouveau-Brunswick

Le lieu historique national du Canada du Wolastoq (fleuve Saint-Jean) désigne le paysage culturel traçant un arc de 700 kilomètres le long du fleuve qui prend sa source au Québec et dans le nord du Maine et qui débouche au port Saint John, dans la baie de Fundy. Situé principalement dans la province du Nouveau-Brunswick, dans l’Est du Canada, le bassin hydrographique du Wolastoq couvre l’ensemble du territoire traditionnel de la Première Nation des Wolastoqiyiks. Le fleuve se compose de trois tronçons: le tronçon supérieur, qui prend son cours au Québec et au Maine, se verse dans le Nouveau-Brunswick par-delà Edmunston; le tronçon central, au confluent des rivières Aroostook et Tobique, coule au sud-est de Mactaquac; et le tronçon inférieur, qui afflue depuis Mactaquac dans un estuaire de 140 kilomètres composé de lacs, de zones humides et d’îles jusqu’au port de Saint John. Le bassin hydrographique en entier a favorisé les Wolastoqiyiks, qui l'ont parcouru et se sont nourri de la faune et de la flore de son milieu aquatique et de ses environs.

La valeur patrimoniale du Wolastoq (fleuve Saint-Jean) réside dans le paysage culturel qui borde le fleuve. Elle repose également sur le rôle important que tient le fleuve dans la vie, la culture et la spiritualité de la Première Nation wolastoqiyik. Le fleuve Wolastoq, ses lacs et ses affluents sont liés aux Wolastoqiyiks par leurs récits oraux qui donnent un sens à l’histoire du paysage telle qu’ils la connaissent. Le Wolastoq ou « belle rivière » est le nom du fleuve Saint-Jean dans la langue des Malécites. Les Wolastoqiyiks se désignent eux-mêmes comme le « peuple de la belle rivière ». Ce territoire comporte de nombreux lieux significatifs pour les Wolastoqiyiks sur les plans de l’établissement, des communications, de l’exploitation des ressources et de la spiritualité, mais c’est précisément le Wolastoq, ainsi que ses lacs et affluents, qui relient ces lieux entre eux et qui unissent les Wolastoqiyiks et en font une nation. Le territoire traditionnel des Wolastoqiyiks, qui couvre l’ensemble du bassin hydrologique du Wolastoq, comporte de nombreux lieux terrestres significatifs pour les Wolastoqiyiks du point de vue de l’établissement, des communications, de l’exploitation des ressources et de la spiritualité. Le grand nombre de toponymes autochtones se trouvant dans le bassin hydrologique établissent des liens entre le présent et le passé ainsi qu’avec les récits des aînés sur les utilisations traditionnelles des lieux et les vestiges archéologiques trouvés sur place.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Parc national du Canada Fundy
Siège social: Alma, Nouveau-Brunswick

Sanctuaire de l'Atlantique, site des plus hautes marées au monde.

Le parc national du Canada Fundy englobe quelques-unes des dernières régions sauvages du sud du Nouveau-Brunswick. Les collines calédoniennes boisées où dominent les résineux s'étendent jusqu'à la baie de Fundy, grande productrice de brouillard. L'amplitude des marées dans la baie de Fundy est la plus forte du monde. Regardez les bateaux de pêche aller et venir au rythme des marées. À l'intérieur des terres, explorez les forêts luxuriantes et les profondes vallées fluviales.

©Parks Canada Agency / Agence Parcs Canada
Parc national du Canada Kouchibouguac
Siège social: Kouchibouguac National Park, Nouveau-Brunswick

Mélange d'habitats côtiers et de l'intérieur des terres en Acadie.

Étant représentatif de la région naturelle de la plaine des Maritimes, Kouchibouguac offre une fascinante mosaïque de tourbières, de marais salés, d'estuaires, de systèmes d'eau douce, de lagunes abritées, d'anciens champs et de forêts aux arbres majestueux.

nb-f.htm
Last Updated: 28-May-2022