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Canadian Historic Sites: Occasional Papers in Archaeology and History No. 12
Lime Preparation at 18th-Century Louisbourg
by Charles S. Lindsay
Endnotes
Preface
1 Artifacts recovered from the excavation were not considered for
this paper since none of any significance was found in stratigraphic
contexts.
Lime Preparation in France
1 C. M. Gay, H. Parker, and J. W. McGuire, Materials and Methods
of Architectural Construction (New York, John Wiley and Sons, 1961),
pp. 16-20.
2 Bibliothèque du Génie, MS 131d, Vol. 2, n.d. "Du Second Livre des
fortifications du sieur Masse..., (based on a treatise written in
1728).
3 Fourcroy de Ramecourt, Art du Chaufournier (Paris: n.p.,
1766), p. 51.
4 Encyclopédia; ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et
des métiers, par une société de gens de lettres (hereafter cited as
Encyclopédie) (Paris: Briasson, 1751-65), Vol. 3, p. 263. "Il y a
des endroits où l'on se con-tense de pratiquer des trout en terre, ou
l'on arrange les pierres à calciner, les unes à côté des autres; on y
pratique une bouche & une cheminée; on recouvre les trous & les
pierres avec de la terre glaise; on allume au centre un feu qu'on
entretient sept à huit jours, & lorsqu'il ne sort plus ni fumée ni
vapeur, on présume que la pierre est cuite."
5 Encyclopédie, Planches, Vol. 1, Architecture, Maçonnerie,
pl. VIII.
6 Anonymous, Architecture rurale, théorique et pratique, à l'usage
des propriétaires et des ouvriers de la campagne (hereafter cited as
Architecture rurale) (Toulouse: Douladoure, 1820), p. 249.
7 Bibliothèque du Génie, MS 131d, Vol. 2, n.d., n.p. "Du Second Livre
des fortifications du sieur Masse...."
8 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., p. 9.
9 Ibid., p. 62.
10 Anonymous, Architecture rurale, p. 250.
11 Raucourt de Charleville, Traité sur l'art de faire de bons
mortiers . . . (Paris: Malher, 1828), pp. 133-4. "Quelle que soit la
grandeur du four à chaux, il faut toujours commencer le chauffage à
très-petit feu, principalement pour les fours neufs.
La nature de la pierre qui souvent éclate lorsque le feu la saisit,
la nature du bois peut faire varier la durée du chauffage à petit feu,
de douze à quarante-huit heures.
Dans le premier instant du feu le pierre se mouille, l'eau qui en
sort couvre sa surface, ce n'est que huit à douze heures après un feu
léger et continu qu'elle est complètement séchée, alors la fumée
s'attache après la pierre, qui devient noire; on doit augmenter un peu
l'intensité du feu et le conserver au même degré, jusqu'au moment où le
fumée est entièrement consumée, ce dont on s'aperçoit parce que la
pierre reprend sa couleur; dès-lors on peu sans inconvénient, augmenter
par degré l'intense du feu, es le porter au plus haut point.
On gradue l'intensité du feu à peu prés comme les nombres 1, 2, 3, 6;
si bien qu'aprés trente-heures il a toute la force possible . . . .
L'on reconnaît que la chaux est cuite lorsque le haut du four ne
donne plus de fumée, lorsque le fournée de chaux s'est affaissée
d'environ du sixième de sa hauteur totale, et que l'intérieur de la
masse de pierre est d'un beau rouge vif et rose-blanchâtre. Tous les
degrés de feu que nous venons d'indiquer, se reconnaissent encore par la
couleur de la flamme qui s'échappe à la partie supérieure du four. En
général elle paraît d'abord noire, brune ensuite rouge, après violette,
enfin bleue, et elle finit par être jaune et blanche, c'est-à-dire à
peine visible."
12 Encyclopédie, Vol. 3, p. 262.
13 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., p. 19.
14 Raucourt de Charleville, op. cit., pp. 136-8.
15 Ibid.
15 Encyclopédie, Vol. 3, p. 262.
17 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., p. 12.
18 Per Kalm, Travels into North America..., trans. by John
Reinhold Forster (London; printed for the editor, 1771), p. 173.
19 Bibliothèque du Génie, MS 131d, Vol. 2, n.d., n.p. "Du Second
Livre des fortifications du sieur Masse . . ."
20 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., p. 8.
21 Ibid., p. 8.
22 Supplément à l'Encyclopédie (Amsterdam: M. M. Rey,
1776-77), Vol. 2, p. 376." Arrange trois ou quatre brassées de bois bias
sec, qu'il recouvre d'un lit de trois ou quatre pouces de houille en
morceaux gros comme le poing . . . Alors le chaufournier reçoit
un panier rempli de ces pierres . . . & jette les pierres sur le lit
de houille . . . il range grossièrement ces pierres, le plus souvent
avec son pied . . . ensorte qu'elles recouvrent toute la houille. Sur ce
lit de pierres, qui s'appelle une charge, & qui peut avoir trois à
quatre pouces au plus d'épaisseur, il étend un lit de houille, ou une
charbonnée . . . Le chaufournier répete la même manoeuvre des charges
& charbonnées alternatives, jusqu'à ce que le four soit totalement
rempli. Il observe seulement de faire les charges un peu plus épaisses,
à mesure qu'elles s'élevent, & sur-tout vers l'axe du four, où le
feu est souvent le plus actif."
23 Ibid., p. 377. "Pour l'allumer, on jette dans le cendrier une
botte de paille que l'on y charge de quelques morceaux de bois sec: on
observe de choisir celle des gueules, sur laquelle le vent souffle le
plus directement. Si le vent étoit trop violent, on boucheriot celles
des autres gueules, par lesquelles la flamme sortiroit du cendrier. En
quelques minutes, le bois qui est sur le grillage se trouve enflammé:
lorsqu'il l'est suffisamment, & que la fumée commence à sortir par
le sommet du four, on bouche toutes les gueules avec des pierres &
de le terre ou des gazons, afin que le feu ne s'éleve pas trop
vîte."
24 Raucourt de Charleville, op. cit., p. 151.
25 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., p. 38.
26 Ibid., p. 44.
27 Ibid., pp. 46-8.
28 Ibid., p. 46.
29 John L. Cotter, Archaeological Excavations at Jamestown,
Archaeological Research Series, No. 4 (Washington: U.S. National Parks
Service, 1958), pp. 89-91.
30 Fourcroy de Ramecourt, op. cit., pp. 49-51.
31 Jacques François Blondel, Cours d'architecture, ou traité de la
décoration, distribution et construction des bâtiments: contenant les
leçons données en 1750, & les années suivantes, par J. F. Blondel .
. . dans son école des arts, (Paris: Desaint, 1777), Vol. 5, p. 182.
"La meilleure maniere d'éteindre la chaux, est de mettre dans une fosse
le quantité de pierres à chaux vive que l'on croit devoir employer,
après les avoir concassé avec une masse, pour les réduire en morceaux à
peu près égaux, afin qu'elles puissent s'éteindre uniformment. Il faut
ensuite couvrir la chaux également par tout d'un pied ou deux de bon
sable, & jetter sur ce sable autant d'eau qu'il en faut, pour
qu'elle soit suffisamment abreuvée, & qu'elle puisse s'éteindre ou
se fuser sans brûler; si le sable se fend & donne passage à le
fumée, on recouvrira sur le champ les crevasses de nouveau sable: cela
fait, on peut laisser reposer cette chaux aussi longtems qu'on voudra;
alors elle deviendra douce, grasse & admirable pour la
Maçonnerie."
32 Encyclopédie, Vol. 3, p. 263.
33 Charles Etienne Briseux, L'Art de bâtir des maisons de campagne
ou l'on traite de leur distribution, de leur construction & de leur
decoration . . . (hereafter cited as L'Art de bâtir) (Paris:
Prault, 1743), Vol. 2, p. 38.
34 [Charles Etienne Briseux], Architecture moderne; ou, l'art de
bien bãtir pour toutes sortes de personnes, tant pour les maisons
particuliers que pour hes palais (hereafter cited as Architecture
moderne) (Paris: Jombert, 1728), p. 19.
35 Jacques François Blondel, op. cit., Vol. 5, pp. 182-84. "Afin de
purger néanmoins la chaux vive des parties étérogenes qui peuvent s'y
rencontrer, on prend des précautions à cet égard, pour l'exécution des
ouvrages qui demandent un certain soin. On fait en conséquence deux
bassins contigus d'inégales grandeurs, qui se communiquent par un
conduit. Le plus petit, qui est en même tems la plus éléve, sert à
broyer la chaux vive, & à retenir les corps étrangers qui peuvent
s'y trouver; le plus grand est destiné à servir d'espèce de réservoir,
propre à contenir une provision de chaux éteinte, proportionnée à le
grandeur du bâtiment qu'il s'agit de construire. Afin de ne laisser
passer dans le dernier bassin, que ce qui doit y être reçu, on a soin,
nonseulement de mettre dans le conduit de communication, une grille de
fer ou de bois, pour arrêter toutes les parties grossieres, mais encore
de tenir le fond du petit bassin plus éléve du côté du passage; de
maniere que les corps étrangers soient obligés d'y rester. Ces
précautions étant prises, on nettoye bien le premier bassin, & on le
remplit de chaux, sur laquelle on verse d'abord un peu d'eau pour
commencer á l'éteindre: à mesure que cette eau se boit, on continue à en
verser d'autre, jusqu'à ce qu'elle soit absolument dissoute; après quoi
on en verse encore pour achever de détremper la chaux, ayant soin de la
remuer & corroyer fortement, pendant cette opération, avec un rabot
de bois. Il faut prendre garde de mettre trop ou trop peu d'eau: car le
trop d'eau noye la chaux ou diminue sa force; & le trop peu au
contraire la brûle, détruit ses parties & la réduit en poussiere. La
chaux comprise dans le petit bassin, ayant donc été tourmentée
suffisamment, à diverses reprises, ou la laisse écouler d'elle-même dans
le grand, en ouvrant la communication, & en continuant de l'agiter
jusqu'à ce qu'il soit vuide. Après cela, on referme le passage, & on
recommence successivement la même opération jusqu'à ce que le second
bassin soit plein. Enfin quand la chaux ainsi détrempée, a pris un peu
de consistance dans le grand bassin, on la recouvre d'un ou deux pieds
de sable, pour pouvoir la garder à volonté, & l'employer à mesure
qu'on en aura besoin, sans craindre qu'elle perde de sa qualité."
36 Charles Etienne Briseux, L'Art de bâtir, Vol. 2, p. 38.
37 Encyclopédie, Vol. 3, p. 263; Vol. 9, p. 823.
38 Raucourt de Charleville, op. cit., pp. 161-65.
39 Charles Etienne Briseux, L'Art de bâtir, pp. 38-9.
40 Raucourt de Charleville, op. cit., pp. 165-79.
Introduction to the Faubourg Lime-kiln
1 Archives Nationales (hereafter cited as AN), Section Outre-Mer,
Atlas des Colonies, No. 49, "Partie de le Ville de Louisbourg, n.d.
2 As Louisbourg the A horizon normally consists of a relatively thin
turf and humus zone with some development of a pale grey elluviated
zone. Below this, the B horizon consists of a bright orange-brown,
iron-enriched, sandy loam layer up to 12-15 inches thick. The C horizon
consists of a hard-packed stony glacial till, pale pink in its
unweathered state, but grading to yellow towards the weathered
surface.
3 AN, Colonies, C11A, Vol. 126, pièce 68, Franquet to
Minister of the Marine, 4 November 1755.
4 Archives du Génie, Article 14, No. 1, pièce 43, "Remarques faites à
Louisbourg relativement au remuement des Terres, a le Maçonnerie et aux
boix qu'on y Employe pour le Service du Roy," 20 November 1751.
5 AN, Section Outre-Mer, Dépôt des Fortifications des Colonies, Ordre
No. 236, "Journal du Siege de Louisbourg . . . ," 9 May 1758.
6 Dilys Francis, "The Mines and Quarries of Cape Breton Island During
the French Period, 1713-60," Manuscript on file, National Historic Parks
and Sites, Louisbourg, p. 36.
The Second Kiln
1 Bibliothèque du Génie, MS 205b, fols. 67-99, "Copie de la lettre de
Monsieur de Rouillé au Sieur Franquet, 15 March 1752, avec les responses
de Franquet," 25 May 1752.
Other Lime-kilns at Louisbourg
1 AN, Colonies, C11B, Vol. 20, fols. 16-19, "Demandes
Particulieres, conseil à Maurepas, Louisbourg," 1 April 1738, cited in
Dilys Francis, op. cit., p. 31.
2 Huntingdon Museum, HM15411, "Plan of Louisbourg," 1746.
3 Archives du Génie. Article 14, No. 1, pièce 43, "Remarques
. . . ," 20 November 1751.
4 Bibliothèque du Génie, MS 125, fol. 190, "Devis et conditions des
ouvrages que le Roy a ordonné de faire executer au port de Louisbourg
. . . ," 10 June 1718.
5 Ibid., MS 2056, fols. 65-9, "Copie de la lettre de
Monsieur de Rouillé au Sieur Franquet avec les
responses de Franquet," 15 March 1752; 25
May 1752.
Slaking et Louisbourg
1 Bibliothèque du Génie, MS 125, fols. 31-2, "Devis de le
fortiffications que l'on fera au Port
Dauphin . . . ," Port Dauphin, 1716.
Limestone used at Louisbourg
1 Ibid.
2 Dilys Francis, op. cit., p. 25.
3 Ibid.
4 Archives du Génie, Article 14, No. 1, pièce 43,
"Remarques . . . ," 20 November 1751.
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