What was once a vigorous Haida community of 300
people is today a haunting assemblage of weathered and fragmented house
frames and mortuary and memorial poles. By the 1880s, disease had
decimated the population of Nan Sdins village on SGang Gwaay, an island
at the southern tip of the Haida Gwaii (Queen Charlotte Islands)
archipelago, and by the turn of the century only remnants of the houses
and poles remained.
Fifteen poles were moved to museums in the 1930s
and 1950s. More of the village has been taken by nature, consumed by age
and the elements, and returned to the forest. What remains is unique in
the world, a 19th-century Haida village where the ruins of 10 houses and
32 memorial or mortuary poles bespeak the power and artistry of a rich
and flamboyant society.
The Haida have always thrived on the wealth of both
the sea and the forest. Shellfish and salmon were staple foods. Giant
Western red cedars were the raw material of ocean-going canoes, vast
post and plank houses, and great poles bearing both symbols of family
history and, holding inside, the bones of ancestors. The Haida lived on
SGang Gwaay for thousands of years (as two-metre-thick refuse heaps of
shells attest). The remnants of the village represent an ongoing chapter
in an epic story of human settlement and artistry.
Jadis un village haïda dynamique de 300 personnes,
SGang Gwaay est aujourd’hui un rassemblement quelque peu mystérieux des
ruines de charpentes de maisons, de colonnes mortuaires et de mâts
totémiques abîmés par le temps. Vers les années 1880, des maladies
avaient décimé la population du village de Nan Sdins situé sur l’île
SGang Gwaay à l’extrémité sud de l’archipel de Haïda Gwaii (îles de la
Reine-Charlotte). Au tournant du siècle, il ne restait que les ruines.
Quinze totems ont été logés dans des musées dans
les années 1930 et 1950, et plusieurs autres pièces, endommagées par le
temps et les éléments, sont retournées à la forêt. Mais ce qui reste est
unique au monde : un village haïda du 19e siècle, composé des ruines de
10 maisons et de 32 mâts et colonnes qui témoignent de la puissance et
du talent artistique d ’une société riche et flamboyante.
Les Haïdas ont toujours profité des richesses de la
mer et des forêts. Les fruits de mer et le saumon servent de denrées de
base, alors que les thuyas géants permettent de construire des canots de
mer, des maisons faites de larges planches et poteaux et de grands mâts
qui portent des symboles de l’histoire familiale et, à l’intérieur, des
ossements d’ancêtres. Les Haïdas ont habité SGaang Gwaii durant des
millénaires, comme le prouvent les dépôts de coquillages de deux mètres
de haut. Les restes de Nan Sdins aident à perpétuer l’histoire épique de
cette communauté aux artistes de talent indéniable.
Source: Parks Canada Website (2007)
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