Montmorency Park National Historic Site
Le lieu historique national du Parc-Montmorency


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Located at the top of Côte de la Montagne in the historic district of Old Québec, Montmorency Park has been a cemetery, a seat of religious and civil power, a strategic military site and an urban park. Nonetheless, its function as the meeting place of the Legislature of the United Province of Canada between 1841 and 1866 was what led the Historic Sites and Monuments Board of Canada to designate it as a site of national historic significance in 1949.

Occupied by the Recollet Fathers in 1616, the land saw a succession of owners until it was acquired in 1688 by Monseigneur de Saint-Vallier, who used the house as the site of the first Episcopal Palace. Between 1693 and 1695, Saint-Vallier began building a new palace but the project was ambitious and only half of the building was completed. Partially destroyed during the siege of Québec in 1759, the building was not renovated until 1766.

In 1791, the British Parliament adopted the Constitutional Act, which divided the colony into Upper and Lower Canada. Institutions were then set up for each province, including a governor, an executive council appointed by the Crown and a legislative council. In Québec, Governor Carleton and the legislative councillors sat in the Episcopal Palace. It was also in this building that, on December 17, 1792, the first session of the Legislative Assembly of Lower Canada opened.

The turbulent period that followed the Constitutional Act culminated in the rebellions of 1837 and 1838. As a result, the British Parliament adopted the Union Act, which unified Upper and Lower Canada into a single province, United Canada. During this period, Parliament moved between the cities of Kingston, Montréal, Toronto and Québec. Québec served as the seat of power of United Canada from 1852 to 1855 and from 1860 to 1865. In October 1864, a meeting that was pivotal in shaping Canada’s political history was held there.

Between 1864 and 1867, three conferences were held in Charlottetown, Québec and London. Based on the work carried out during the Québec Conference, the delegates prepared a series of recommendations: the Québec Resolutions. These 72 resolutions were the basis for work that would result in royal assent being given to the British North America Act, which would enter into force three months later, on July 1, 1867.

With Confederation, the city of Québec became the capital of the province of Quebec. The new provincial government sat in the former Parliament of United Canada. In 1883, the building was destroyed by fire. The elected representatives then moved into the current and much larger parliament building. At the time, construction of the main wing had barely begun.

A decade later, the site was cleaned out and turned over to the city. At the initiative of Mayor Simon-Napoléon Parent, it became a public park in 1898. In 1908, it was named “Montmorency Gardens” in memory of the viceroy of New France, Henri II, Duke of Montmorency, and the first bishop of Québec, Monseigneur François de Montmorency-Laval. In 1950, the federal government (Parks Canada) took ownership. Today, Montmorency Park remains one of the walled city’s few public parks. It is an integral part of Fortifications of Québec National Historic Site.

Sis au sommet de la côte de la Montagne, dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec, le parc Montmorency a tour à tour été un cimetière, un lieu de pouvoir religieux et civil, un site militaire stratégique ainsi qu’un parc urbain. C’est néanmoins à titre de lieu de réunion de l’Assemblée législative de la province du Canada-Uni entre 1841 et 1866 qu’en 1949, il a été désigné lieu d’importance historique nationale par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Occupé dès 1616 par les pères Récollets, le terrain connaît une succession de propriétaires jusqu’à son acquisition en 1688 par Mgr de Saint-Vallier, qui fait de la maison qui s’y trouve le site du premier Palais épiscopal. De 1693 à 1695, Saint-Vallier entame la construction d’un nouveau palais, mais le projet est ambitieux et seule la moitié du bâtiment est complétée. Partiellement détruit lors du siège de Québec, en 1759, le bâtiment ne sera rénové qu’en 1766.

En 1791, le parlement britannique adopte l’Acte constitutionnel, qui divise la colonie en un Haut et un Bas-Canada. Chacune des provinces est alors dotée d’institutions comprenant, entre autre, un gouverneur, un conseil exécutif nommé par la couronne et un conseil législatif. À Québec, le gouverneur Carleton et les conseillers législatifs siègent dans le palais épiscopal. C’est aussi dans cet édifice que s’ouvre, le 17 décembre 1792, la première session de l’Assemblée législative du Bas-Canada.

La période trouble qui suit l’Acte constitutionnel culmine avec les rébellions de 1837 et 1838, à la suite desquelles le parlement de Londres adopte l’Acte d’Union, une loi qui unifie les Haut et Bas Canada en une seule province, le Canada-Uni. Pendant cette période, plusieurs villes accueilleront le siège du parlement : Kingston, Montréal, Toronto et Québec. Cette dernière est le siège du pouvoir du Canada-Uni de 1852 à 1855 et de 1860 à 1865. Or, en octobre 1864, une rencontre cruciale pour la suite de l’histoire politique du Canada s’y déroule.

En effet, entre 1864 et 1867, trois conférences ont lieu, à Charlottetown, à Québec et à Londres. À la suite des travaux de la conférence de Québec, les délégués préparent une série de recommandations, les Résolutions de Québec. Au nombre de 72, ces résolutions servent de base aux travaux qui mèneront à la sanction royale de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique, lequel entrera en vigueur trois mois plus tard, soit le 1er juillet 1867.

Avec l’avènement de la Confédération, la ville de Québec devient la capitale de la Province de Québec. Le nouveau gouvernement provincial siège dans l’ancien Parlement du Canada-Uni. En 1883, l’édifice est la proie des flammes. Les députés intègrent alors l’actuel Hôtel du Parlement, beaucoup plus vaste, dont la construction de l’aile principale vient à peine de débuter.

Dix ans plus tard, le site est nettoyé et cédé à la ville. En 1898, à l'initiative du maire Simon-Napoléon Parent, il devient un parc public. En 1908, il porte le nom de « Jardin Montmorency », à la mémoire du vice-roi de la Nouvelle-France, Henri II duc de Montmorency, et du premier évêque de Québec, Mgr François de Montmorency-Laval. En 1950, le gouvernement fédéral (Parcs Canada) en devient propriétaire. Aujourd’hui, le parc Montmorency demeure un des rares parcs publics de la ville intra-muros. Il fait partie intégrante du lieu historique national des Fortifications-de-Québec.

Source: Parks Canada Website (2022)


Established: 1966

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Salvage Excavations at Montmorency Park, Quebec City: 1967-1968 Manuscript Report Number/Travail inédit numéro 133 (E. Frank Korvemaker, Parks Canada, 1968)



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Last Updated: 01-Jan-2023